rooftops parisiens d’hiver – 3 incontournables

Ne nous voilons pas la face : l’été, c’est fini. Faut-il pour autant renoncer aux merveilleux rooftops parisiens ? Non, et c’est tant mieux ! Voici donc mes 3 rooftops parisiens favoris histoire de passer l’hiver au chaud, en se régalant, et avec une vue à couper le souffle.

Au Top – le plus secret

Au Top a tous les atouts de l’expérience rooftop parfaite. Pour commencer, ce côté mystérieux qui le rend si désirable. Quand on va chez Au Top pour la première fois, c’est une sorte de quête du graal, un parcours fait de détour, de code secret et labyrinthe de miroirs.
Roof top paris - Au Top
Rooftop paris – Au Top
Puis c’est la découverte de la vue époustouflante.
Rooftop Au Top - la vue
Rooftop Au Top – la vue

Qu’il pleuve ou qu’il vente, on est bien installés et à l’abri.

Et une fois attablés, le plaisir des papilles est garanti.
 Alors si vous rêvez d’être Au Top, surtout, réservez !
Au Top 93 rue vieille du Temple 75003 Paris tel : 01 43 56 50 50

Tortuga – dans le respect de la nature

Julien Sebbag est le créateur de Tortuga. Ce chef engagé, énergique et passionné a donc ouvert une nouvelle adresse sur le toit des Galeries Lafayette.
Rooftop Paris - Tortuga
Rooftop Paris – Tortuga

Chez Créatures, son premier succès de l’été, il se concentrait sur les légumes pour créer des plats aux inspirations israéliennes. Chez Tortuga, il élargit sa gamme et fait entrer le poisson dans sa cuisine et dans notre assiette.

Si je ne devais en citer qu’un, ce serait ce délicat lieu dans sa mini pita dangereusement addictif.

Je pourrais aussi vous parler du chou-fleur cuit en deux temps et qui garde tout son moelleux au coeur, tout en étant délicatement rôti. Le chou-fleur comme vous ne l’avez jamais dégusté.

La décoration est l’oeuvre conjointe de l’architecte Franklin Azzi et de Pierre Marie. La promesse d’un cocon marin sur les toits.

Tortuga - la décoration par Pierre Marie
Tortuga – la décoration par Pierre Marie

Je n’en dirai pas plus, sauf bien sur qu’il vous faut tester pour l’adopter. Et pour cela, il faut réserver !

Tortuga 25 rue de la Chaussée d’Antin 75009 Paris
reservation : 01 84 25 10 09 ou reservation@tortuga-paris.com

MUN Paris – exclusif et raffiné

Le dernier en date, celui qui est d’ores et déjà l’adresse de référence en temps de fashion week, j’ai nommé : MUNParis.

MUN Paris - la vue
MUN Paris – la vue

Le restaurant est perché sur le toit des Galeries Lafayette sur la plus belle avenue du monde : les Champs Elysées. La promesse ici est un voyage raffiné dans les saveurs d’Orient.

Bien sur il y a la terrasse, mais l’intérieur est une promesse d’une ambiance chic sous des lumières tamisées, confortablement installés sur de délicats fauteuils en velours.

MUN paris
MUN paris

Alors pour un voyage en Asie sans quitter la capitale, vous savez ce qu’il vous reste à faire …

P.S attention, étant donné que le restaurant fonctionne avec deux services ( au déjeuner), en arrivant à midi pile il faut libérer la table à 13h30…

MUN Paris 52 avenue des Champs Elysées 75008 Paris
Réservation ( une semaine avant au plus tôt) 01 40 70 57 05
contact@munparis.com

Tortuga Paris – le dernier né de Julien Sebbag

Tortuga, c’est le restaurant dont le nom bruisse dans les cercles initiés des gourmets parisiens. A sa tête, Julien Sebbag, la coqueluche de la capitale, et du toit des Galeries Lafayette ! Son premier restaurant était exclusivement dédié aux légumes : Créatures. Il garde donc la même adresse, la même vue, et propose une nouvelle aventure culinaire. Bienvenus chez Tortuga Paris.

Tortuga - restaurant with a view
Tortuga – restaurant with a view

Tortuga Paris – expérience iodée

Dès que nous sommes installés, le ton est donné.  Et on nous explique : ici, nous sommes au fond de l’océan. Le plafond est un plancher de Riva, avec ses lattes de bois luisantes, utilisées sur les ponts de ces hors bords de prestige.
Tortuga restaurant Paris - la déco
Tortuga restaurant Paris – la déco
Quant aux toiles tendues sur les murs, elle représentent des fonds marins. C’est Pierre Marie, directeur artistique et illustrateur pour Hermès, qui les a dessinés.
 
C’est donc naturellement que les serveurs se qualifient de matelots, à notre service pour une expérience aquatique mémorable, confortablement attablés sous cet auvent qui rappelle furieusement celui du vieux port de Marseille !
Alors si je vous dis que la spécialité de Tortuga  est le poisson, vous ne serez pas étonnés.

Tortuga – le poisson en partage

 La carte propose donc du poisson sous toutes ses formes. Mais l’expertise de la cuisine des légumes n’est pas loin. Ici, une carte conçue pour commander à son goût et partager. Pas d’entrées ou de plats, mais des assiettes alléchantes autour du légume et des produits de la mer.
Nous avons opté pour les choix suivants : le chou fleur doré en double cuisson, le carpaccio de dorade en dentelle, le lieu jaune snacké à la plancha, et le tartare de thon rouge.
Parfois il est bon de ne pas trop en livrer sur l’expérience vécue, et je ne saurais vraiment décrire le fondant du chou fleur, ou l’alliance parfaite des saveurs et des textures du tartare et de la dorade. Sans parler du côté purement addictif  du lieu jaune snacké et de sa baby pita. Désolée, il vous faudra tester par vous même !
Je n’ai même pas photographié les desserts. Et pourtant, comme ils étaient bons ! Trop bons pour perdre son temps à les immortaliser autrement qu’en savourant chaque bouchée. Mais si vous appréciez le sésame et les dattes, ce sera le moment de faire frémir vos papilles !
Tortuga - les desserts
Tortuga – les desserts

Tortuga – coup de coeur de la rentrée

Parfois cela tient à de simples détails. Et parfois c’est la quête d’harmonie dans chaque dimension : culinaire, architecturale, et même musicale !
Tortuga - la vue
Tortuga – la vue
Chez Tortuga, tout fonctionne. Pour commencer bien sur, la vue à couper le souffle qui vous accueille sur le toit des Galeries Lafayette. On a beau faire, impossible de s’en lasser ! Puis c’est le restaurant lui-même, son toit aérien, et la vue encore, même attablés. Et bien sur, il s’agit là de se régaler, avec des matelots attentifs et souriants, même si, en ces premiers jours ( le restaurant à ouvert au début du mois), ils peuvent être débordés à l’occasion.
Et pour finir, il y a la playlist, un bijou. De « J’aime les filles » à « Sous le ciel de Paris« , en passant par « Everybody loves somebody sometimes« , c’est un délice !
Tortuga 25 rue de la Chaussée d’Antin 75009 Paris
reservation : 01 84 25 10 09 ou reservation@tortuga-paris.com

(dernier étage des Galeries Lafayette)

Tomy & Co – un étoilé du XXIème siècle

La sortie de l’édition 2020 du guide Michelin est imminente. Ce guide historique, référence absolue dans le monde de la gastronomie, fait et défait les réputations. Bien sur, on y trouve des étoilés revendiquant une cuisine traditionnelle et un service à son image. Mais heureusement, de nouvelles tables tenues par des chefs ancrés dans leur siècle reçoivent aussi cette récompense. C’est le cas de  » Tomy & Co « par Tomy Gousset avec une étoile au guide 2019. Généreux, accueillant et décomplexé, voilà un exemple dont j’aimerais qu’il créé une véritable tendance !

Tomy & Co – étoilé rime avec simplicité

Chez Tomy & Co, une fois la porte passée, on se sent instantanément à son aise. Ici, la décoration est sobre et contemporaine, bien loin du decorum des grandes tables du siècle dernier.

Propulsés dans la restauration étoilée du XXIème siècle, on s’installe confortablement, comme chez soi. Le service est parfait, la tenue du personnel parfaitement branchée. Les échanges sont souriants, d’un naturel rafraichissant et plaisant, sans se départir du professionnalisme attendu.

Tomy& Co – étoilé rime avec générosité

Tomy & co - la carte
Tomy & co – la carte

La proposition s’orchestre autour d’une carte que l’on peut décliner en formule à trois temps pour le déjeuner, ou cinq temps au dîner. Sa passion, le produit. Et tout particulièrement ses légumes, en provenance directe du potager bio du château de Courances, dans l’Essonne.

Générosité dans la carte proposée, avec ses cinq choix d’entrée et de plats, et les quatre tentations gourmandes. Mais générosité  particulièrement dans l’assiette. Enfin un restaurant étoilé d’où l’on repart rassasié. Un restaurant où le chef ne plaisante pas avec ses promesses : quand il promet de la truffe, elle est au rendez-vous.

gnochis à la truffe
gnocchis à la truffe

Quant aux Saint-Jacques, elles remplissent confortablement l’assiette, et sont servies avec une quantité plus que conséquente de panisse frite.

Les vins de l’accord mets vins sont de véritables nectars, du champagne en ouverture, au Porto qui clôt le repas, cuvée spéciale du chef.

Les desserts quant à eux sont graphiques, esthétiques et goûteux.

Et la grande surprise des desserts c’est le fromage Ossau Iraty : vous n’en aviez jamais dégusté de pareil, je vous le garantis.

Tomy & Co – un chef qui bouscule tout

Tomy Gousset, est venu à la cuisine sur le tard à la cuisine, à l’âge de 23 ans. C’est un reportage sur la célèbre école Ferrandi qui fait naitre la flamme. Il fait ensuite ses armes auprès de chefs étoilés. Ce sera le Meurice, Taillevent et Boulud à New York. Aujourd’hui, il réinvente la cuisine gastronomique, tout comme la bistronomie avec ses deux autres adresses parisiennes,  que j’avais testées et validées avant même de passer le seuil de Tomy & Co.

Vivement lundi 27 janvier pour que Tomy & Co puisse arborer une étoile de l’année ! Il la mérite.

Tomy & Co rue Surcouf
Tomy & Co rue Surcouf

Tomy & Co 22 Rue Surcouf, 75007 Paris Tel : 01 45 51 46 93
fermé le week-end

Restaurant Au Top

Un nom pareil pour un restaurant terrasse avec une vue à couper le souffle, c’est simplement une idée de génie ! Le restaurant est donc bien au top, ou plus précisément au 5ème étage d’un immeuble de bureaux. Vous me suivez ?

Restaurant Au Top – toit terrasse

Pour accéder au restaurant, il faut avoir une âme de détective et ne pas se laisser troubler par un itinéraire pour le moins surprenant. Au 93 rue Vieille du Temple, passez une porte qui ressemble à une porte de garage, et pénétrez dans la cour. Au fond à gauche se trouve l’ascenseur que vous emprunterez jusqu’à ce qui semble être le dernier étage : le 5ème. Vous sortez de l’ascenseur, et , non, vous n’êtes pas encore arrivé.

Il vous faudra emprunter un couloir sur votre droite, longer de superbes bouteilles de vin, en vous admirant su sol au plafond couvert de miroirs.  Montez les quelques marches au bout du couloir, une porte vitrée s’ouvre devant vous, et vous êtes arrivé !

La salle est lumineuse, la vue extraordinaire, et la cuisine ouverte sur un bar comptoir où l’on peut s’installer.

C’est l’équipe du café La Perle, à quelques mètres de là, qui a fait construire de toute pièce ce restaurant improbable sur ce qui était juste un toit déserté.

Au Top – à table !

Venons-en donc à l’essentiel : ce qu’on y mange. Evénement assez rare, pour ne pas dire unique en son genre, j’ai mangé Au Top deux jours de suite. Samedi pour déjeuner, et dimanche matin pour petit-déjeuner / bruncher. Je vais donc procéder dans l’ordre chronologique.

le déjeuner

La carte, saupoudrée d’une touche méditerranéenne,  est alléchante : que vous aimiez les légumes, le poisson ou la viande, vous trouverez votre bonheur.

Tout est bon, frais, goûteux. Absolument tout. L’artichaut délicieusement moelleux, tendre à coeur, rôti en surface. Et si agréable pour les yeux !

Le boeuf est savoureux, le poisson cuit à la perfection, les Saint Jacques à la truffe addictives. En résumé, on s’est régalé.

En ce qui concerne le dessert, sachez qu’ici, une tarte parisienne ressemble dangeureusement à une tropézienne, mais elle n’a ni l’aspect d’une tarte, ni le goût d’une tropézienne. Plutôt déstabilisant, vous l’avouerez ! Vous l’aurez compris, ce n’est pas le point fort du repas.

le petit déjeuner

Nous revoilà donc au Top, dimanche matin. C’est sans doute l’une des premières ouverture du restaurant pour le petit déjeuner et nous sommes accueillis comme des habitués : j’adore ! Pour le petit déjeuner – attention, il est servi jusqu’à 11h00 exclusivement – la carte est simple, et propose les grands classiques : tartine avocat, oeufs brouillés, pancakes, pain perdu, granola. Elle manque de générosité cependant : pas de traditionnelle corbeille de pain, ni de viennoiseries, sans parler de beurre ou de confiture.

On est donc servis à table, mais plutôt en vrac, ou dans le désordre. Je m’explique : tout est amené sur la table en même temps, en commençant par les assiettes sucrées dans notre cas. Si on y réflechit, cela ne rime à rien. Ce choix d’organisation casse le côté cosy, en mode « je prends mon temps », d’un brunch – même si l’intitulé ici est « petit déjeuner » . Quand tout est sur la table, dont certains plats chauds, il ne reste plus qu’à se précipiter pour  tout manger. Et après ? On fait quoi ?

Enfin, la qualité est très inégale : tartines et oeufs brouillés délicieux, pain perdu plutôt bon ( est-il fait sur place à la commande : je ne pense pas), et les pancakes n’en sont pas, mais pas du tout. Et ils ne sont pas confectionnés au moment de la commande, ça c’est certain. Enfin, le granola est bon.

Au top – en résumé

Pour conclure, je dirais que j’ai succombé au charme de l’endroit. L’équipe est souriante, la vue extraordinaire, on se sent bien. Et comme le restaurant a ouvert il y a à peine quelques semaines, je propose de laisser une chance au produit concernant le petit déjeuner, et en attendant, d’y aller les yeux fermés pour déjeuner !

Bon appétit !

Au top 93 rue vieille du Temple 75003 Paris 

Bistro Saint Dominique – le renouveau

Il est installé dans la rue dont il porte le nom et fait partie des institutions du quartier. Le bistro Saint Dominique a réouvert ses portes après un relooking complet qui lui confère définitivement un « nouveau look pour une nouvelle vie » ! Découverte.

Bistro Saint Dominique – un monument (historique)

Le bistro Saint Dominique est classé monument historique. C’est donc dans le respect de l’esprit bistrot du lieu que son propriétaire, Guido Beauvallet, a repensé la décoration pour une ambiance contemporaine, chic et feutrée.  Bar imposant en bois et escalier en colimaçon d’époque sont modernisés par la douce lumière diffusée par les suspensions qui éclairent tables en bois clair et fauteuils en velours pêche.

Pourvu d’une jolie salle au rez de chaussée, le bistro Saint Dominique propose également des espaces privatisables au sommet de ce joli escalier. Le premier salon dispose de 20 places assises et l’autre, dissimulé derrière une discrète porte,  une table d’hôtes où peuvent s’attabler jusqu’à 10 convives.

Et enfin, à l’approche des beaux jours, c’est la terrasse  dont on s’arrache les tables. Parfaitement placée, en retrait de la rue, elle offre tous les atouts d’un extérieur parisien, sans les inconvénients. Pas de piétons qui passent et repassent en lorgnant sur votre assiette ni de pots d’échappements en respiration directe. Et on peut en profiter en hiver aussi: elle est chauffée et peut être couverte quand c’est nécessaire .

Bistro Saint Dominique – la carte

Le relooking du bistrot Saint Dominique passe aussi et bien sur par sa carte. Signée par le chef Alexandre Linsolas , elle propose une cuisine de saison, qui favorise qualité et proximité. 8 entrées, 8 plats et 8 desserts : cela simplifie le choix et garantit la fraicheur.

Bistro saint Dominique - la carte
Bistro saint Dominique – la carte

Chaque jour, en parralléle de la carte, un plat du jour est mis à l’honneur. C’est le semainier traditionnel  qui reprend la place qu’il mérite dans les bistrots parisiens.

On y trouve les plats traditionnels, avec un petit truc en plus !

Une petite touche « à l’italienne », mais aussi les grand classiques. Moi qui me laisse toujours tenter par les desserts, je ne peux que vous recommander la crème caramel !

Le Bistro Saint dominique – et ensuite ?

Ensuite, je viendrai prendre un petit déjeuner. Parce que le restaurant propose deux formules petit-déjeuner (français ou continental) auxquelles je ne saurai pas résister. Ou peut-être me laisserai-je séduire par la carte des cocktails ? Et puis, en passant, une formule déjeuner à 21€, cela ne se refuse pas !

 

Informations pratiques
Bistro Saint Dominique 131 rue Saint-Dominique 75007 Paris
Téléphone : 01 45 55 80 42

Le Mavrommatis – pour une Saint Valentin étoilée

Le Mavrommatis, restaurant désormais étoilé du chef Mavrommatis, est installé dans un coin discret du Vème arrondissement, à quelques pas de la très vivante rue Mouffetard. A proximité de son épicerie, mais aussi de son restaurant Les Délices d’Aphrodite. Ici, il est chez lui.

Le Mavrommatis – nouvelle étoile nouveau décor

Le restaurant, qui vient d’être entièrement rénové, a des airs de grotte dont la pierre aurait été patinée  par le temps. Une lumière douce et chaleureuse se diffuse dans les différents espaces du lieu.

C’est Georges Moustaki, ami du chef, qui a dessiné l’emblème du restaurant et écrit un message au dos des assiettes que l’on découvre sur les tables dressées pour les convives.

A l’étage, des salons privés, auxquels on accède par cet escalier tout en jeu de miroirs, en passant devant ce superbe visage, lui aussi dessiné par Georges Moustaki.

 

Le Mavrommatis – le seul chef grec étoilé en France

Chez Mavrommatis, les produits aux parfums de méditerranée sont issus des terroirs grecs,  et les plats inspirés de la cuisine française. La carte met en avant des produits de la mer, mais aussi des viandes délicates comme  un agneau de lait de Lozère, proposé en épaule confite saveur cèleri, selle rôtie au halloumi. L’assiette est accompagnée de dolmadès de blettes, et d’un jus aux olives de Volos, la touche héllenique que l’on retrouve dans tous les plats.

Si je devais désigner un plat favori, ce serait sans hésitation le Thon rouge grillé aux épices Zaatar, légumes glacés aux herbes de Provence, boutargue fumée de Messolonghi,  et son jus vert à la cardamome. La chair du thon parfaitement fondante et pourtant ferme, relevée par les épices méditerranéennes, adoucie par son jus vert : un délice !

Le menu découverte en cinq services est la voie parfaite pour la découverte des jeux de saveurs proposés par le chef.

Et si vous passiez une Saint Valentin étoilée !

A l’occasion de la Saint Valentin, Le Mavrommatis a prévu un repas qui fera chavirer tous les coeurs. Elégance et délicatesse pour un menu qui permet de faire le tour du savoir faire du chef.

Et comme vous en redemanderez, sachez qu’il propose même une formule en 3 temps pour le déjeuner à 45€. Pour se régaler en toute simplicité chez un chef étoilé.

Le Mavrommatis 42, rue Daubenton 75005 Paris tel : +33(0)1 43 31 17 17
mail : daubenton@mavrommatis.fr

Vive la Démocratie – le restaurant !

Non, je n’opère pas ici de changement de ligne éditoriale dans le but de parler politique. Il se trouve que j’ai découvert aujourd’hui La Démocratie – le restaurant. Mais de quoi est-ce que je parle ? Je vous dis tout.

La Démocratie – le restaurant parisien : un peu d’histoire

Reconnaissez que le nom n’est pas banal, il mérite donc une explication. Le créateur de ce restaurant ne l’a pas choisi par hasard. Il a souhaité s’inscrire dans l’histoire de ce lieu. En effet, à la fin du XIXème siècle,  Marc Sangnier, journaliste et philosophe, prend la tête du mouvement Le Sillon, dont le siège sera installé boulevard Raspail, et dont on voit les vestiges dans le jardin du restaurant.

Son objectif est de rapprocher les idées du christianisme et la République. En 1910, le pape Pie X s’inquiète de la dimension politique de ce mouvement, initialement dédié à l’éducation populaire.

Marc Sangnier décide alors d’arrêter le mouvement et  fonde alors le journal La Démocratie.  Le journal sera imprimé sur place, dans les locaux du boulevard Raspail. Et c’est là que le restaurant est né, il y a moins d’un mois.

La Démocratie – le restaurant

Venons en maintenant au sujet principal : le restaurant ! Une fois le porche passé, on découvre quelques marches qui mènent à la surprenante salle, son petit salon, et son jardin. Une véritable pépite totalement inattendue.

Ici, c’est le produit qui est au coeur de la proposition culinaire.

Le restaurant dispose même de son propre potager, au coeur du château de Courances dans l’Essonne. C’est ainsi que l’on peut trouver de délicieux légumes de saison rôtis à la carte.

Tout est cuisiné sur place, on sent le parfum des Saint Jacques parfaitement snackées juste avant de les accueillir sur sa table.

Quant aux desserts, ils proviennent du pâtissier Hugo&Victor, situé à quelques pas de là.

La Démocratie – pourquoi je reviendrai

Tout d’abord, parce que le restaurant est ouvert sans interruption du déjeuner au diner, et propose les pâtisseries, mais aussi des assiettes pour une petite faim, et c’est bien tentant ! Ensuite, parce que ce jardin est déjà si joli en période hivernale, alors dès le premier rayon de soleil, je me précipiterai pour profiter de ce jardin secret. alors je compte sur vous pour n’en parler à personne…. Ca reste entre nous !

La Démocratie 34 Boulevard Raspail, 75007 Paris
07 67 69 85 33
fermé dimanche et lundi
Instagram : @lademocratie_restaurant

Tavline – épicez votre assiette

La cuisine proposée par les créateurs de Tavline, Keren et Kobi, est fraiche et vivante. Elle explose en saveurs et en couleurs à l’image de la ville dont elle s’inspire : Tel Aviv. On comprend d’autant mieux quand on sait que « Tavline » signifie « épice » en hébreu.

Tavline – un petit air de Méditerranée

Impossible d’ignorer la façade couleur bleu azur de cette charmante adresse qui surgit au détour de la rue du roi de Sicile. Dans une marmite mijotent des lettres hébraiques présageant de la variété des saveurs proposées à la carte. La salle n’est pas grande mais l’accueil si chaleureux qu’on s’y sent immédiatement bien. Keren, la cofondatrice du lieu, est là, souriante et virevoltante, toute disposée à expliquer en détails chacun de ces plats aux intitulés qui semblent exotiques et sont en fait la version phonétique de leur nom en hébreu.

Tavline – explosion de parfums et de saveurs

Les assiettes sont un rélgal pour tous les sens. Elles sont remplies de fraicheur, légumes, saveurs et couleurs. Et puis les épices, qui sont reines. Comme dans les cuisines israéliennes et marocaines, inspiration de Keren et Kobi qui sont aux manettes aux fourneaux.

Tout commence par une citronnade menthe comme il se doit.

A la carte, houmus bien sur – la traditionnelle purée de pois chiche – et puis chou fleur rôti, ou encore caviar d’aubergine – appelé ici « aubergine brûlée ». Les plats sont génereux, avec un petit goût de cuisine familiale. C’est le rendez vous de Zaatar,  Shroug ou  Mechaia, épies orientales dont le chef raffole.

Tavline – pourquoi je reviendrai

Pour refaire le voyage gustatif de la cuisine telavivit ( comprenez  » style Tel Aviv » ) . Pour prendre encore quelques bouchées de cette shakshouka addictive, et pour être prise par surprise par le petit cadeau offert avec le café… Je ne vous en dis pas plus, à vous de le découvrir par vous même !

Tavline 25 rue du Roi de Sicile 75004 Paris
fermé le dimanche et le lundi

Le Drugstore restaurant – Mais où sont les frites ?

Il fait partie de ces lieux mythiques de Paris. Il fait partie de mes souvenirs d’enfance, étape incontournable d’un grand oncle qui m’y emmenait pour le goûter lorsqu’il était de passage à Paris. Le Drugstore Publicis et son restaurant terrasse ont donc une place toute particulière dans mes souvenirs. Et c’est pour cela que personne ne peut y toucher. Sauf moi.

Le Drugstore – le nouveau restaurant

C’est à la fin de l’année dernière que la célèbre brasserie du Drugstore Publicis a réouvert ses portes après plusieurs mois de travaux et pris son nouveau nom : Le Drugstore. Avec Tom DIXON  la nouvelle décoration est délicieusement chaleureuse et les larges fauteuils invitent à s’installer confortablement pour ne plus en bouger.

L’atout majeur des nouveaux aménagements réside dans la multiplicité des espaces. Intérieur chaleureux, velours ou banquettes en cuir. Mais le choix est bien plus large. Entre salon cosy à l’intérieur, verrière lumineuse et terrasse ensoleillée quand le soleil est au rendez-vous, on trouve forcément assises à son goût.

Les espaces cuisine sont ouverts et alléchants, tout particulièrement l’espace pâtisserie, les gourmands comprendront.

Le Drugstore – ce qu’on y mange

Dans les cuisines, Eric Frechon, déjà à la tête de plusieurs restaurants dont l’Epicure triplement étoilé de l’hôtel Bristol. Enfin, quand je dis « dans les cuisines », je m’emporte. En effet, il a « imaginé » la carte, laissant le soin à d’autres de la mettre en oeuvre. Le parcours d’un chef qui finit par devenir une marque et un chef d’entreprise. D’autres noms viennent d’ailleurs à l’esprit sur ce modèle. Passons.

La carte donc : une offre de brasserie qui permet de se restaurer à peu près à toute heure du jour ou de la nuit. Assiettes à partager, burgers, salades ou foie gras, rien de bien révolutionnaire ici. Un effort tout particulier sur les viandes, vestige du restaurant précédent, qui excellait en la matière.

Et puis des plats signature. Dont le « Fish & Chips version Drugstore « . Et c’est là que commencent les surprises. En effet, en version synthétique, le Fish & Chips est sans chips. Servi avec une salade (tellement salée dans mon cas que j’ai tout laissé) ! En version détaillée, et je tiens à préciser que le serveur m’avait avertie : c’est la panure qui est remplacée par des copeaux de pommes de terre cuits ( des chips donc !) Voilà donc le concept. Tellement saugrenu que les serveurs ne s’y trompent plus et font le choix d’averti le client avant de se prendre une remarque cinglante à l’arrivée du plat, du type : « mais où sont donc les frites ?! »

Mais c’est pas fini. Dans la gamme « plats », il y a le thon rouge. Vous avez dit plat ? Une entrée peut-être vu la taille de l’assiette ! L’originalité, peut-être. Mais où est donc la générosité ?

Venons en à l’apothéose et plutôt que des mots, je vous offre une photo. J’attire bien sur votre attention sur les prix, et tout particulièrement sur l’eau de Perrier. Je n’en dirai pas plus.

Le drugstore – est ce que je reviendrai ?

Quand j’aurai eu le temps de faire quelques économies, et que la nostalgie des goûters avec mon cher oncle m’envahira, alors peut-être je reviendrai. Parce que le miracle est là : il existait il y a plus de 30 ans, et il est toujours là, ce dessert mythique, conçu pour être partagé : la célébrissime coupe Ras Le Bol. Et pour elle, je serais prête à tout, ou presque.

5 boules de glaces, plus savoureuses les unes que les autres, une crème aérienne et addictive, et ces tuiles fines et croustillantes pour une association parfaite de saveurs et de textures. Elle est conçue pour deux, mais j’aurais pu en venir à bout seule sans problème. Bien sur, cela reste entre nous …

Le Drugstore 133 Av. des Champs-Élysées, 75008 Paris tel :  01 44 43 77 64
https://www.publicisdrugstore.com/fr/le-drugstore

Le Coq Rico – volailles bistronomiques

Le Coq Rico – le bistrot des belles volailles

Le Coq Rico porte son nom à la perfection. Ici, la volaille est reine. Et c’est Antoine Westermann qui est aux commandes.

Le cadre est agréable et épuré, et les ouvertures donnent directement sur les petites rues de Montmartre.

Les cuisines ouvertes apportent une dimension chaleureuse et permettent d’échanger avec le chef et son équipe. On peut même manger au comptoir pour une proximité optimale.

Dans le fond une grande salle permet d’accueillir de grandes tablées et d’avoir un oeil sur la cave en cas de besoin.

Le Coq Rico – ce qu’on y mange

Qu’elle soit rôtie ou mijotée la volaille est toujours d’appellation contrôlée, et de provenance identifiée.
Ici se côtoient canette de la Dombes et poule jaune du Gers.
La simplicité est ici synonyme de qualité.
Pas de fioritures, de produits bons, frais et savoureux, des recettes traditionnelles aux notes de modernité et un chef qui laisse s’exprimer sa générosité dans une assiette gourmande.

La volaille est proposée avec deux approches.
En mode rôtisserie. Attention, rôtisserie oui, mais comme vous ne l’avez jamais imaginée.
Sans doute parce qu’elle est d’abord pochée au bouillon avant d’être rôtie.
Et c’est ce qui explique la tendresse de la chair, son moelleux unique.

Côté rôtisserie donc, vous pourrez opter pour un quart de poulet, ou bien une canette ou une pintade, ou encore la volaille entière jusqu’à 4 personnes.
Le tout accompagné de tout ce que l’on adore sans oser l’avouer.

Des frites croustillantes à souhait, de délicieux légumes ou encore des macaronis au fromage gratinés et parfaitement régressifs.

Côté volaille mijotée c’est le poulet jaune du Gers truffé qui fera vaciller votre volonté.


Mon cerveau frémit encore à l’évocation des arômes des truffes qui accompagnent cette volaille délicieusement mijotée en bakehof.

Et pour finir, il faut que je vous mette en garde.

Parce qu’une île flottante comme celle ci, vous n’êtes pas prêts de l’oublier !
Si gourmande, si parfaitement vanillée, personne ne saurait lui résister. Pas moi en tous cas.

Le Coq rico – pourquoi j’y reviendrai

Sans doute pour tester le bon plan du lieu : le plat du jour à 15€.
Ce n’est pas tous les jours que l’on peut se régaler à ce prix dans un restaurant bistronomique.
Qui eût cru que la si touristique Butte Montmartre abritait de tels trésors.

Le Coq Rico propose de ces repas qui rassurent, qui font du bien à l’âme et au corps.
Loin des tendances et des diktats il offre une assiette gourmande et généreuse et on repart le sourire de l’enfance accroché aux lèvres.

D’autant plus heureux que si vous n’avez pas pu finir votre plat si copieux c’est tout naturellement que l’on vous préparera un sac à emporter chez vous, permettant ainsi de faire durer le plaisir gustatif encore un peu, chez soi, voire même de se mettre aux fourneaux puisque dans le sac vous trouverez des suggestions de recettes à faire avec les restes rapportés.

Bon appétit !

Le Coq Rico 98 Rue Lepic, 75018 Paris