rue de Paris Archives - The parisienne

29 mai 20174 mars 2019

Galerie Vivienne – l’élégance de la Restauration

Galerie Vivienne

Cette galerie est sans aucun doute une des plus élégantes de la ville qui compte au moins 20 passages et galeries.

Elle est en tous cas certainement celle qui est la plus photographiée et instagramée en période de fêtes, et tout le reste de l’année !

Galerie Vivienne – un peu d’histoire

La galerie Vivienne est née en 1823 de la volonté de Maitre Marchoux, notaire habitant au 6 rue Vivienne.

Il confie à un architecte le projet de créer une galerie reliant la rue Vivienne et la rue des Petits Champs. Mais pourquoi me direz-vous ? Pour permettre de se rendre aisément dans les jardins du Palais Royal, et ses galeries, connues pour être à l’époque un haut lieu de fêtes et de jeux.

Avec ce projet, il est précisément dans l’air du temps. En effet, les premières galeries parisiennes naissaient au début du siècle et étaient la grande tendance de l’architecture urbaine de l’époque. Ces galeries et passages couverts permettant aux promeneurs et aux touristes de profiter de la ville en se protégeant de la pluie et de la boue des rues parisiennes, et des animations proposées.

La galerie est inaugurée en 1826, riche de boutiques de mode, d’une librairie, et de multiples cafés aussi.

Mais la zone de non droit des galeries du Palais Royal prend fin, sa fréquentation chute, et entraine dans son sillage la galerie Vivienne qui tombe peu à peu dans l’oubli.

Pendant le XXème siècle, toutes les galeries parisiennes tombent dans l’oubli, mais dans les années 1970 des mouvements se créent pour protéger et rénover ces vestiges architecturaux et c’est ainsi que les passages et galeries parisiens reviennent peu à peu à la vie.

Et la vie est bien là dans la galerie Vivienne !

Manger dans la Galerie Vivienne

Plusieurs options, dont ces deux restaurants : Daroco, et le bistrot Vivienne.

Chez Daroco, qui occupe ce qui était le flagship de Jean Paul Gaultier, on se régale principalement de délicieuses pizzas.

Le bistrot Vivienne lui propose une carte plus traditionnelle de bistro, dans un cadre historique.

Le bistrot Vivienne propose une terrasse sur rue.

Mais il existe également des terrasses dans la galerie, options parfaites pour les intempéries parisiennes !

A Priori Thé, Legrand filles et fils, et aussi Odette et Zoé.

Dans la galerie Vivienne, après s’être restaurés, on peut faire un peu de shopping !

Galerie Vivienne – shopping

Ici, enseignes de mode, de décoration, objets anciens, il y en a pour tous les goûts.

Commençons par la mode.

Une ancienne aux sonorités japonaises : Yuki Torii.

Et puis il y a les robes de princesse d’Alexis Mabille.

Dans une gamme plus bobo chic, Nathalie Garçon propose des robes estivales, aux couleurs joyeuses.

La boutique la plus connue de cette galerie est certainement sa superbe librairie, la librairie Jousseaume.

La célèbre librairie Jousseaume, coup de coeur des instagrameurs du monde entier !

Dans cette librairie, on trouve de tout !

Sur leur site, la revendication est claire : « Sans spécialité particulière : XVIII, XIX, XX, histoire, littérature, voyages, poésie, illustrés, théâtre, musique, varia. . . . »

Une telle variété attire forcément tous les types de lecteurs, et il y en aura pour tous.

Dans la galerie Vivienne, vous trouverez les jouets de votre enfance, ou plutôt de l’enfance de vos parents chez Si Tu Veux.

Si tu veux - galerie Vivienne — Si tu veux – galerie Vivienne

La galerie est large, lumineuse, et on y déambule aisément.

Et lorsque l’on ressort par la rue Vivienne, là, à l’angle, face à Daroco, vous voyagerez en découvrant de superbes mappemondes anciennes.

Et si vous regardez bien dans la vitrine remplie de livres, vous découvrirez 3 étranges locataires…

Et, même si la boutique est fermée, vous pourrez repartir avec quelques livres quand même !

Alors, rendez-vous à la galerie Vivienne ?

Galerie Vivienne 4 rue des Petits Champs 75002 Paris

31 octobre 201622 octobre 2016

Rue Gustave Courbet – pépite shopping du XVIème

Rue Gustave Courbet

Dans ce XVIème que l’on pourrait imaginer résidentiel et peu fourni en commerces se trouve la rue Gustave Courbet, une de ces rues qui nous prouve précisément le contraire.

Un peu d’histoire

Gustave Courbet était peintre. Un peintre du XIXème siècle. Là, je ne vous apprend rien. Etant donné que je n’ai trouvé aucune explication au fait que cette rue précisément porte son nom – il n’est ni né ici, ni mort ici, ce n’est pas un quartier dans lequel il a habité – je vous propose de vous le présenter, lui qui a été en fait bien plus qu’un peintre de son époque.

En effet, il avait des idées républicaines et socialistes, et prit une part active à la à la Commune de Paris. C’est lui qui proposa au Gouvernement de la Défense nationale le déplacement de la Colonne Vendôme, symbole des guerres napoléoniennes, aux Invalides. Mais La Commune décide, le 13 avril 1871, d’abattre et non de déboulonner la colonne Vendôme. Courbet sera désigné ensuite comme responsable de sa destruction. Mais en mai 1873, le nouveau président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, décide de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Courbet (soit 323 091,68 francs selon le devis établi). Acculé à la ruine après la chute de la Commune, ses biens sont mis sous séquestre, ses toiles confisquées. Il s’exile en Suisse, pays où il mourra.

Où se régaler

Il est temps de revenir dans le présent, et de découvrir pour commencer les adresses gourmandes de la rue.

Sachez que vous trouverez là un bar à vodka : le 16ème Sens. Bar, mais aussi épicerie fine et restaurant, dans la plus pure tradition russe. Amateurs de vodkas, cette adresse deviendra votre QG.

Puis, toujours sur ce même trottoir, des numéros impairs – il faut dire que, à l’image des Champs Elysées, la rue Gustave Courbet à un côté nettement plus riche que l’autre – un restaurant spécialisé en volailles et qui porte bien son nom : Ma Poule ! Pané, en salades, en version « ailes ou pilons « , l’adresse parfaite pour une soudaine envie de poulet.

Petite rue, large choix ! En effet, les restaurants se bousculent rue Gustave Courbet, de façon assez inattendue d’ailleurs. Vient ensuite une crêperie : Gus crêperie.

Il y a aussi Coffee Parisien, qui sert bagel, hamburgers et autres pancakes, mais que je testerai avant d’en parler plus en détails, les critiques sur Tripadvisor étant plus que mitigées !

Où se faire plaisir

Bijoux, vêtements, et montres, sans parler de la décoration de votre intérieur ou du linge de maison. cette rue qui semble si petite permet une séance de shopping quasi complète !

Commençons par les bijoux et montres. Nous sommes côté pair cette fois et vous trouverez là une des boutiques exclusives Ice Watch. L’endroit parfait pour avoir la collection entière, là, sous vos yeux, et trouver le modèle qui vous correspond.

Ice Watch - rue Gustave Courbet — Ice Watch – rue Gustave Courbet

Pour les amoureuses de bijoux imposants, Philippe Ferrandis vous accueille au 32 de la rue. Ici, bagues, boucles et colliers monumentaux, créés par un parurier parisien, entreprise du patrimoine vivant.

La mode ici se plonge dans le retour des marques oubliées : j’ai nommé K-Way et Fusalp. A vous les tenues de ski rétro élégantes ainsi que ces célèbres coupe vents qui ont fait leur retour, on ne sait pas trop pourquoi !

J’ai comme une envie de chausser des skis soudainement.

Se promener aux alentours

Là, c’est simple ! Quelques dizaines de mètres, on rejoint l’avenue d’Eylau qui guide directement vers la place du Trocadéro et sur une vue imprenable sur la Tour Eiffel. Après une séance de shopping typiquement parisienne, une vue carte postale !

Le 16ème Sens 3 Rue Gustave Courbet, 75116 Paris Tel : 01 45 53 46 46

Ma Poule 9 rue Gustave Courbet 75116 Paris 01 45 53 55 55

Gus crèperie 19 Rue Gustave Courbet, 75116 Paris Tel : 01 45 53 36 83

Ice Watch 10 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 44 05 92 18

Philippe Ferrandis 32 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 45 05 38 45

fusalp 7 rue Gustave Courbet 75116 Paris Tel : 01 42 56 48 64

23 septembre 20164 mars 2019

A la découverte de la rue de la Sourdière

Rue de la Sourdière – un peu d’histoire

La rue de la Sourdière. Comme à chaque fois quand je découvre une rue de Paris au nom insolite ou méconnu, je me demande : mais pourquoi porte-t-elle ce nom ?

Dans le cas de la rue de la Sourdière, peu de mystère. En effet, elle doit son nom à Monsieur de Fage, sieur de la Sourdière ( source Wikipédia) qui y possédait une habitation.

Anecdote historique cependant : « Durant la période de la Terreur pendant la Révolution française, Maximilien de Robespierre voulant échapper à un lynchage par la foule se réfugie dans l’église Saint Roch située rue Saint Honoré. Il s’échappera de cette dernière par un labyrinthe souterrain le menant aux sous-sols du 10 rue de la Sourdière. Il pourra ensuite échapper à la foule par cette même rue »

Se faire plaisir rue de la Sourdière

Cette petite rue est plutôt méconnue des parisiens. Sa localisation, coincée entre la rue Saint Roch et la rue du Marché Saint Honoré la dessert sans doute et peu de piétons s’y engagent.

Et pourtant …. Elle abrite quelques pépites de shopping qui valent le détour !

Commençons par la maroquinerie. Ici se trouve la boutique de cette marque qui monte et fait parler d’elle : La Contrie. Elle est désormais vendue dans des enseignes référence de Paris telle que le Bon Marché.

Créée par Edwina de Charrette, la marque revendique un savoir faire dans le travail du cuir permettant de concevoir le sac de vos rêves, celui qui vous suit partout, et qui traverse les époques et les modes.

Toujours dans la gamme « maroquinerie », la maison Vaincourt propose de superbes sacs, ainsi que des pochettes, et surtout des ceintures de luxe, leur spécialité première.

Maison Vaincourt - rue de la Sourdière — Maison Vaincourt – rue de la Sourdière

Rue de la Sourdière, élégance discrète et qualité sont aussi au rendez-vous avec Poncho Gallery. Ici, le cachemire est à l’honneur. Des coupes épurées, élégantes, tout comme la matière utilisée pour confectionner ponchos, capes et pulls oversize. C’est le secret des deux soeurs à l’origine de cette marque qui vous fera dire « jamais sans mon poncho ! »

Se régaler rue de la Sourdière

Rue de la Sourdière, deux options pour se restaurer. Un restaurant étoilé japonais : Jin , et un restaurant brasserie pour des une version plus abordable : La Sourdière by Yvan

Là, des plats simples et traditionnels, et puis la spécialité d’Yvan : les omelettes « A plat » !

Vous allez me croire sur parole parce que, n’ayant pas envie d’omelette, je ne pourrai pas vous montrer d’images. Ce seront mes mots qui en prendront la place : l’omelette à plat ressemble furieusement à une pizza, ou encore une galette ouverte. Je m’explique : les ingrédients ne sont pas incorporés à l’omelette comme c’est le cas habituellement. Ils sont posés sur une omelette plate, nature, ronde, qui occupe toute l’assiette. Et à en croire l’assiette de nos voisines, le plat est copieux, très copieux !

Pour le reste, voilà un aperçu de ce que nous avons pu déguster.

Vous l’aurez compris, la rue de la Sourdière a plus d’une corde à son arc !

26 août 201625 août 2016

A la découverte de la rue du Pas de la Mule

Rue du Pas de la Mule – un peu d’histoire

Quel drôle de nom pour cette petite rue à cheval sur le 3ème et le 4ème arrondissements de Paris ! Mais quelle histoire peut bien se dissimuler derrière cette appellation ?

Selon mes recherches, deux possibilités ressortent.

La première, certainement ma préférée, est la suivante :

« En 1560 c’est rue du Pas de la Mule que passait tous les jours le premier président du Parlement de Paris, Gilles Lemaistrc, monté sur sa mule, suivi de sa femme dans une charrette et de sa servante sur une ânesse, allant le soir voir pendre les gens qu’il avait jugés le matin. » (source http://www.paris75003.fr/histoire-de-la-rue-du-pas-de-la-mule-75003/)

Mais la plus probable est celle de Wikipédia, qui explique que ce nom viendrait probablement d’un montoir, dit pas-de-mule.

Du coup, cela m’a permis de découvrir l’existence d’un objet qui n’existe plus à Paris depuis la disparition des mûles : le « pas-de-mule » : un montoir en fer forgé qui servait aux dames, aux abbés et aux vieillards pour se hisser sur leur monture .

Pas De Mule Cour De Rohan - source Yelp.fr — Pas De Mule Cour De Rohan – source Yelp.fr

Rue du Pas de la Mule – aujourd’hui

Allez, je vous emmène à la découverte de la rue …. J’avais d’ailleurs commencé ici, alors on continue !

La rue du Pas de la Mule est une des 3 rues qui permettent d’atteindre la Place Des Vosges, dont elle part pour rejoindre le Boulevard Beaumarchais.

On pourrait la voir comme une rue de transition uniquement, n’ayant d’intérêt que parce qu ‘elle permet de passer du Marais à Bastille.

ERREUR !

Cette petite rue recèle en effet quelques pépites qui valent le détour.

Peterhof - rue du Pas de la Mule — Peterhof – rue du Pas de la Mule

Shopping rue du Pas de la Mule

Vous êtes fascinés par les matrioshkas, ces poupées gigognes faites de bois et peintes délicatement représentant paysannes et femmes russes, mais aussi paysages et aujourd’hui célébrités contemporaines ?

Peterhof est une référence en la matière. Vous y trouverez aussi des dizaines de produits de l’artisanat traditionnel russe, comme ces oeufs peints ou encore ces icônes et ces jeux d’échecs.

Vous avez une passion pour les beaux couteaux, et tout particulièrement cette marque emblématique qu’est Laguiole ? La caverne d’Ali Baba est là pour vous.

Laguiole, ce sont des couteaux made in France, bien connus pour leur célèbre petite abeille, et leur couteau pliants. Sauf que cette marque, et donc cette boutique, proposent maintenant une grande variété de produits, tels que les couverts pour la table, les couteaux de cuisine, bref, des couteaux de qualité même pour ceux qui n’ont pas absolument d’un couteau de survie dans leur sac !

Se régaler rue du Pas de la Mule

Elle est petite, quelques dizaines de mètres, et pourtant elle a beaucoup à offrir pour les gourmands et les gourmets.

Un café restaurant traditionnel revisité, à l’angle de la rue et de la Place des Vosges :

Je ne l’ai pas testé, mais il me tendait les bras, et je sais que ce sera ma prochaine découverte sur la Place. Un brunch en terrasse sur la place des Vosges, c’est prometteur non ?

Juste en face, on ne le présente plus : le Clasico. Spécialité en empanadas, ces petits chaussons en pâte brisée farcis de légumes, ou de viande. spécialité argentine, c’est un délice, sans oublier les alfajores pour lesquels je me damerais : un biscuit au dulce de lece, cette confiture de lait additictive.

Et puis il y a encore d’autres enseignes, particulièrement alléchantes également, qui ne feront que rendre le choix plus difficile !

Du coup cette rue devient un must pour le brunch parisien semble-t-il puisque Les Bonnes Soeurs en proposent également un.

Il y a aussi cette adresse qui sera sans doute le futur QG de restauration rapide et saine de l’hiver :

A très vite rue du Pas de la Mule !

Peterhof 4 rue du Pas de la Mule 75003 Paris

Laguiole Le Marais 6 Rue du Pas de la Mule, 75003 Paris

café Hugo 22, Place des Vosges 75004 Paris 4ème

Le Clasico Argentino 8 Rue du Pas de la Mule, 75003 Paris

Les Bonnes Soeurs 8 Rue du Pas de la Mule, 75003 Paris

Giraudet 6 rue du Pas de la Mule 75003 Paris

21 juillet 201621 juillet 2016

Miel Factory – rue de Sévigné

Miel Factory

Vous aimez le miel ? Lui aussi !

Lui, c’est Rémi Porthault, le créateur de Miel Factory. Vous remarquerez la proximité de sa boutique avec L’esprit Parisien, une de mes dernières découvertes !

Alors commençons par la récolte du miel.

Elle a toujours lieu pendant les beaux jours. En France et en Europe, elle commence dès le mois d’avril et se termine en novembre ; et lors de la saison sèche pour les pays exotiques.

Et puis il n’y a pas UN miel, mais DES miels…

Moment » le saviez-vous »

Le miel a deux origines florales : le miel de nectar, récolté par les abeilles directement sur la fleur et le miel de miellat récolté par les abeilles sur les arbres. Le miellat est une substance sucrée rejetée par les parasites présents sur les arbres (pin, sapin épices, chêne). Le miel de sapin est certainement le plus connu, mais les chênes, les châtaigniers et les mélèzes peuvent être à l’origine d’une production abondante de miellat.

Mais revenons en au créateur de cette marque. Rémi Porthault, fils de la famille Porthault, grand maison de linge de maison de qualité, a grandi entouré par les matières nobles, les broderies et les dentelles faites main. C’est la finesse qui sera sa signature dans le miel qu’il va créer.

Tout commence dans une petite boutique de Morzine :le Comptoir du Miel à Morzine, d’où il ramène toujours une cagette garnie à Paris. Et puis c’est une rencontre, celle d’Anne Mella, une apicultrice savoyarde,qui devient son amie.

De voyage en voyage, il découvre des miels du monde entier,et aussi des campagnes françaises. A l’étranger, il entreprend un tour gastronomique de miels plus méconnus .

Des miels de tous les coins du monde, des nectars mono-floraux, à l’arôme plus précis et marqué, voilà ce qu’il recherche sans cesse et propose dans sa boutique.

Dans la boutique Miel Factory les miels sont présentés et proposés à la dégustation, sur le même principe qu’une dégustation de vins.

Des pots de toutes tailles et aux milles couleurs sans oublier tous les produits de la ruche : gâteaux, bonbons, confitures, pains d’épices et nougats. Alors attention, gourmandes et gourmands, sachez qu’en pénétrant dans cet endroit, vous allez à votre perte !

28 rue de Sévigné 75004 Paris

Tél. +33 1 44 93 92 72

Horaires d’ouverture

Lundi au samedi de 11H à 19H30

Dimanche de 13H à 18H30

18 mars 201518 mars 2015

La rue du Chevaleret – à découvrir de toute urgence

La rue du Chevaleret est une rue qui a plusieurs vies. Coincée dans le XIIIème arrondissement en contrebas de la rue Tolbiac, à l’ombre du nouveau bâtiment qui couvre les voies ferrées et héberge un H&M géant, on n’aurait pu ne pas donner cher de sa peau…. Et pourtant !

La voici qui renait, vivante, dynamique, comme ces rues parisiennes que j’aime tant, et nous propose un éventail d’enseignes, principalement alimentaires mais pas que, toutes tenues par de jeunes entrepreneurs audacieux et dynamiques.

Commençons du côté pair, par la boucherie nouvelle génération.

Persillé 66 rue du Chevaleret

Un nouveau type de commerce de proximité autour de la viande : de l’éleveur, directement au consommateur. De la viande française de grande qualité,emballée sous vide , en libre service.

Plus de 70 références de produits, viande fraiche, charcuterie, volaille, rôtisserie. Chez Persillé, vous pouvez aussi déjeuner en choisissant votre viande qui sera cuite sur place et accompagnée de frites maison ou des légumes de la semaine. Et quand il fait beau, les tables billot sortent sur la terrasse. Des tartares, des burgers, des grillades, vous allez vous régaler chez Persillé.

Continuons chez le voisin, une sorte de caverne d’ail baba pour gourmands.

J’aime ton goût 68 rue du Chevaleret 75013 Paris

Les amoureux d’arômes et de saveurs du monde et de nos régions vont trouver ici de quoi les combler.

Dès que l’on passe le pas de la porte, le lieu surprend. En effet, son plafond a été conçu par un lauréat de l’école Boulle, et ça se voit !

Cafés, thés, chocolats, confiseries, biscuits, miels et confitures, épices et condiments, vous trouverez tout ce qui réjouira vos papilles chez J’aime ton goût.

Sans parler de ces superbes tasses en Fine China, de vraies merveilles.

J’AIME TON GOÛT est né de la rencontre entre un maitre artisan torréfacteur parisien et un commercial passionné du quartier Paris Rive Gauche. N’hésitez pas à aller lui rendre visite, il vous racontera tout avec passion !

En progressant sur la rue, c’est la rencontre du fait maison bio chez Yuman.

YUMAN 70 rue du Chevaleret

Gilles Tessier, voyageur et amoureux de la planète ouvre YUMAN, restaurant 100% biologique. Son crédo : agir au quotidien, avec enthousiasme, pour sa santé et celle de la planète.

Chez YUMAN, tout est ‘’fait maison’’, à partir de produits frais, de saison et locaux. Chaque jour des plats avec viande et poisson, végétariens, sans gluten ou sans laitage son proposés.

Cantine à midi, restaurant le soir, (élu parmi les 5 meilleurs de la capitale)

Chez Yuman ce weekend, pour cette fête du printemps, vous pourrez déguster un brunch, le premier ! Pensez à réserver.

Après une belle balade sur le côté pair de la rue du Chevaleret, un petit cocktail s’impose ! Ce sera chez Kitty !

Le soixante douze 72 rue du Chevaleret

C’est le tout nouveau restaurant afro caribéen de Ketty Sina !

L’équipe du 72 vous y propose une cuisine et des cocktails métissés midi et soir dans une ambiance chaleureuse ! Au programme : concerts, happy hours, brunchs, après midi Salsa, soirées à thèmes… Venez découvrir ce tout nouveau lieu dédié au métissage culinaire et musical !

Puis il est temps de traverser pour découvrir le côté impair de la rue.

En face

Un café installé là depuis 10 ans : L’arobase café

L’arobase café 101 rue du Chevaleret 75013 Paris

Il a vu grandir le quartier et ses habitants. Fidèles à l’ambiance conviviale instaurée par sa fondatrice Chloé, Rodolphe et son équipe ont repris le flambeau. Au menu : café, brunch, déjeuners, bagels .

Wifi, presse quotidienne, expositions : un lieu idéal pour tous vos rendez vous.

Ce weekend, brunch dès 11h00, et ce sera désormais le cas tous les dimanches.

Son voisin est encadreur.

L’encadreur 103 rue du Chevaleret

Arrivé en septembre dernier Vincent Tiercin, fils et petit fils d’encadreur d’art, se fait un plaisir de vous conseiller sur vos projets d’encadrement. Dans cette ancienne boucherie du début
du siècle dernier vous trouverez une palette spectaculaire de cadres pour pouvoir encadrer toutes vos oeuvres. Il dispose aussi d’un espace galerie, où il accueille une sélection d’artistes dont les oeuvres sont encadrées par ses soins bien sur. Un lieu où l’art et le savoir-faire sont mis en avant pour un bonheur au quotidien.

Je vous ai donné là un aperçu de la richesse de ce petit bout de rue qui devient grand !

A l’image de la Jeune rue, ou encore de la rue du Nil, une démonstration de l’énergie, l’enthousiasme de ces nouveaux commerces de quartier que l’on aime tant.

Alors on se donne rendez vous pour le printemps du Chevaleret dès vendredi ? tout le programme des festivités est là !

10 mars 20159 mars 2015

Le Printemps du Chevaleret – 1ère édition

Du XIIIème arrondissement de Paris, vous connaissez bien sur la Butte aux Cailles, le célèbre quartier chinois, peut-être la manufacture des Gobelins. Et puis il y a les Frigos, la BNF, le MK2 et son foodtruck désormais célèbre, le Camion qui fume.

Mais connaissez vous la rue du Chevaleret ? J’en doute ! Et en particulier ce tronçon, si unique dans sa configuration. Il est en effet en contrebas de la rue de Tolbiac, là, tout prêt de l’avenue de France, du Decathlon, du nouveau H&M, dans ce quartier du XIIIème qui a longtemps été laissé à l’abandon et qui est devenu …
» The new place to be « .

Le Printemps du Chevaleret, c’est la rencontre de 14 commerçants solidaires qui décident de faire une jolie fête pour l’arrivée du printemps !

Et voici un aperçu des festivités avec un programme chargé, et pour tous les âges.

Vendredi 20 mars
Dès 14h Rencontre avec nos poules

de 19 à 22h : Dégustation barbecue Persillié

18 h Happy Hours Dedicaces au Kamukera

Karaoké chez Molto Gusto

20h30
Musique à l’Epicerie : The Ben’s Band

Samedi21 mars
15h: Demonstration de Rock : Invité international »Marty » chez Tecnica auto

16h : Cours de Rock au 72 14/16h Rencontre avec nos poules et Dégustation /barbecue Persillié

Dès 16h Ateliers découvertes cuisine bio avec Julie Limont et Arbre à Dessins chez Yuman

Entre 15h et 17h30 : Troc café (objets, habits…) au Debonnaire.

15h/18h Tournoi d’Echecs par Michael Hajage et Soirée Happy Pizzas //

Tremplin jeunes talents (sur inscription :nouira13@hotmail.com) chez Molto Gusto

18h30 Duo Jazz Manouche’The Uncles’ chez J’aime ton goût

17h/19h Apéro musical et Impro Théatre avec la LIDY à l’Arobase café
18h/19h30 Happy Hours Cloclo et chorés au Kamukera

21 h Orchestre Tacho musique Variétés avec ‘Bijou’ suivi d’une soirée dansante au ‘le 72’ 20h30 Musique à l’Epicerie : The Ben’s Band

Dimanche 22 mars
11h-14h Brunch avec trio Jazz Brazil chez Yuman

Brunch musical et Qi CONG à l’Arobase café
15h Rencontre sur le Café avec Pascal Guiraud et Mme Freitas, caféologue à J’aime ton Goût

de 13h30 à 18h ‘il peut tous vous encadrer » photos avec Kym N’guyen chez l’Encadreur

16 à 18 h DJ mix! au72 et Karaoké au Kamukera

19 h Happy hours musicales chez Molto Gusto

Vous l’aurez compris, pour savoir exactement tout ce qui va se passer, le mieux, c’est de se rendre sur place !

Les enseignes qui participent

L’Arobase café : pour une pause connectée
101 Rue Chevaleret, 75013 Paris
01 45 86 64 09
Yuman : restaurant et épicerie bio
70 Rue du Chevaleret, 75013 Paris
01 73 74 44 79

Le Kamukéra : spécialités afro-antillaises 113 Rue du Chevaleret, 75013 Paris
01 53 61 25 05

Molto Gusto : pizzéria 111 Rue du Chevaleret, 75013 Paris
01 44 24 70 00

Le débonnaire : café 107 Rue du Chevaleret, 75013 Paris
01 45 70 88 33

J’aime ton goût : épicerie 68 Rue du Chevaleret, 75013 Paris
01 45 83 59 86

L’encadreur : pour tous vos tableaux 103 Rue du Chevaleret. Paris. +33 6 22 23 13 07

Où ? du 64 au 72 et du 101 au 115 de la rue du Chevaleret

Quand ? Du vendredi 20 mars au dimanche 22 mars

9 octobre 20144 mars 2019

Rue Coquillière – the place to eat

Rue Coquillère – la rue incontournable pour déjeuner

La rue Coquillère n’est pas forcément la rue que l’on cite comme rue emblématique de Paris ! Petite, déjà éloignée du quartier des Halles puisqu’il faut traverser la rue du Louvre, frontière invisible, pour la rejoindre.

Et pourtant, vous avez déjà entendu son nom si par exemple le Lobster Bar vous dit quelque chose, puisqu’il s’y trouve au numéro 41.

Mais la surprise a été de découvrir que dans cett portion congrue de la rue se trouvent pas moins de 10 enseignes qui vous proposent de la restauration en tous genres !

Etonnant non ?

Alors c’est parti ! Allons voir ensemble quelle spécialité gastronomique nous allons pouvoir déguster si nous sommes dans le quartier !

Cuisines et Confidences, place du Marché Saint Honoré, vous connaissez ? Moi j’adore ! Et bien il y a ici une nouvelle enseigne de la marque : le MeatpacKing ! La spécialité, vous l’aurez deviné : le hamburger.

En face, soit donc l’autre angle de la rue Coquillière avec la rue , une jolie petite brasserie, à laquelle est adossé un saladbar.

On continue pour trouver une enseigne mystérieuse puisque très discrète ! Il s’agit d’une épicerie italienne Olio pane vino.

Dans la foulée, en face, de nouveau donc côté impair : le fameux Lobster Bar précédemment évoqué. Est-ce qu’il rencontre toujours le succès à l’identique de l’engouement déclenché lors de son ouverture ? Je ne sais pas… Et vous, vous avez goûté ?

Puis vient Mum Dim Sum, la nouvelle enseigne de restauration rapide spécialisée dans le Dim Sum, cette fameuse bouchée vapeur asiatique qui se déguste dans son panier en bambou.

Encore quelques pas et c’est une épicerie fine qui vous permettra de trouver une bonne bouteille en cas d’urgence gastronomique !

Et pour compléter le repas, un charmant primeur, juste à côté, où vous pourrez également déguster un jus de fruit plein de vitamines, qu’il fasse beau ou gris !

Et parce qu’il faut toujours une boulangerie, il y en a une ! Et à en croire la file d’attente dès midi, je dirais qu’elle doit être de qualité .

Une petite auberge aussi.

Et pour finir, un restaurant italien.

Et une brasserie parisienne comme on les aime !

Et c’est pas fini !

en effet, traversez la rue du Louvre, et c’est encore plus riche et varié, en tous cas autant au moins.

J’ai d’ailleurs testé le brunch de BLISS PARIS : parfait pour une pause détente, jeux, gourmande, en famille ou entre amis !

Bliss Paris 8 rue Coquillère 75001 Paris

Meat Packing 30 rue Coquillère 75001 Paris

Lobster Bar 41 rue Coquillère 75001 Paris

MUM DIM SUM 41 rue Coquillère 75001 Paris

12 juin 201412 juin 2014

Rue de Furstemberg – élégance et discrétion

Place de Furstemberg ou rue ?

Tout le monde pense connaitre la célèbre place éponyme, mais connaissez vous vraiment la rue et les trésors qu’elle recèle ?

Et d’ailleurs, pour commencer, savez vous que la place n’en est pas une ?! C’est une rue qui s’élargit et accueille en son centre ce petit joyau tant photographié et représenté sous toutes ses formes . Et oui !

Wikipédia

Dans l’usage cette rue est parfois appelée place de Furstenberg : sa partie centrale ayant en effet la forme d’une place. Toujours dans l’usage il y a flottement entre Furstenberg et Furstenberg. Cet odonyme , fixé par la Ville de Paris, contrevient à la règle d’omettre la particule initiale (de) lorsque la voie porte le nom d’une personne (ici un cardinal). Ce nom de voie est également orthographié avec le ü allemand.

Voisine de l’abbaye Saint Germain des Près, la voie est ouverte en 1669 sous le nom de rue de la Paroisse. Elle prend ensuite au XVIIIème le nom du cardinal Guillaume-Egon de Gurstenberg (1629-1704) nommé abbé de Saint-Germain-des-Prés en 1697. Elle changera une fois encore de nom en 1806 pour le reprendre en 1815.

Aujourd’hui, cette jolie petite place, ou plutôt cette jolie rue, a gardé son cachet et sa discrétion, malgré la proximité de l’animation du boulevard Saint Germain. Preuve s’il en fallait qu’il vaut toujours la peine de sortir des sentiers battus !

Commençons donc notre ballade en partant de la rue Jacob.

Dans la rue de Furstenberg, vous trouverez plusieurs enseignes de tissus d’ameublement qui donnent des envies soudaines de rhabiller son intérieur !

Pierre Frey, ce nom vous est familier tant il fait partie des incontournables de la décoration d’intérieur. Il est associée à « une maison » comme la marque le revendique, qui produits ses étoffes en France, dans le Nord, pour une exclusivité et une qualité absolues. Et bien c’est rue de Furstemberg que vous y trouverez son show room.

Ensuite, vous découvrirez la vitrine de Jim Thompson. Je n’avais jamais entendu ce nom ! Et la visite de leur site m’a laissée dans le doute. Je pense qu’il faudra que je retourne dans cette jolie rue pour mieux comprendre, et vous le raconter !

Et puis il y a Lelièvre, un autre très grand nom des tissus d’ameublement, qui fête ses 100 ans.

Mais vous découvrirez aussi une boutique branchée d’accessoires pour homme et de chaussures et sacs pour femme : Arty Dandy. des ballerines Jourdan, des sac My Suelly, ils m’ont conquise au premier regard !

Là on arrive déjà sur la place, parce que cette rue est si courte !

Et puis c’est la place qui est là, devant vos yeux. Charmante, si familière même si on ne la connait pas : elle a été immortalisée tant de fois !

Si vous me posez la question, deux lieux à ne pas manquer : le musée Delacroix, dont l’intérêt principal est ce si joli jardin à l’abri des regards, et puis la Maison du chou, pour finir la promenade en douceur !

Pour le musée donc : Musée Delacroix 6 Rue de Furstenberg, 75006 Paris 01 44 41 86 50

Et pour les gourmandes : la Maison du chou 7 Rue de Furstenberg 09 54 75 06 05

Alors, je vous dis à bientôt Rue de Furstenberg, 75006 Paris ?

14 avril 201414 avril 2014

La rue des Ecouffes.

Rue des Ecouffes – encore une surprise parisienne !

Il y a des rues où l’on sent qu’il se passe quelquechose. Pas simplement de grandes artères connues et reconnues, mais de ces petites rues qui ont une vie propre, une véritable identité. Il y a la rue des Vinaigriers, ou encore la rue Saint Louis en L’Ile, et puis il y a la rue des Rosiers, et voilà que je découvre la rue des Ecouffes.

La rue des Ecouffes se cache entre la rue des Rosiers et la rue de Rivoli. Etroite, elle passe inaperçue. Et pourtant, il suffit de s’y engager par hasard pour comprendre…

Comprende que la rue des Ecouffes a une vie qui remonte à une période bien antérieure à la renommée maintenant si bien installée de ce quartier. Comprendre qu’elle a abrité de vrais artisans, et qu’elle continuera encore à en accueillir, longtemps.

Le creusement de la rue des Écouffes date du XIII^e siècle. Son nom a varié: rue de l’Écofle au XIII^e siècle; rue de l’Escoufle ou des Escoufles au XIV^e siècle; rue des Escoffles auXVI^e siècle, puis rue des Écouffes.

La culture juive y est historiquement très présente, et elle abrite toujours une synagogue.

On y trouve une grande variété d’enseignes, allant de la crêperie kitchissime aux décors roses bonbon, à la trattoria italienne, en passant par ce nouveau restaurant qui fait déjà tant parler de lui avec sa spécialité assez unique : le mini chou-fleur rôti !

Alors, pour commencer cette visite, je vous propose un Vine qui vous donnera un aperçu des commerces qu’elle héberge aujourd’hui.

Et un deuxième, pour garantir l’exhaustivité !

En déambulant, vous trouver un choix de restaurants tout à fait inespéré vu la petite taille de la rue !

Et puis il y a ce studio photo assez extraordinaire où vous pouvez décider de prendre votre portrait au terme de la séance photos, ou de le laisser si vous n’en êtes pas satisfait !

et bien sur Miznon , le nouveau roi de la rue, évoqué précédemment, avec ses choux fleurs braisés et son atmosphère joyeusement désorganisée !

Et puis aussi La Fausse Boutique, qui a déménagé puisqu’il y a quelques années elle était là bas, dans le IVème, et je l’avais visitée !