Restaurant L’Avenue – hype, fashion, branché !

Restaurant L’Avenue – Comment on s’y sent

Le restaurant L’Avenue est une institution du Triangle D’Or à Paris.

Installé sur l’avenue Montaigne, à quelques pas des grandes stations de radio parisiennes que sont RTL et Europe1, mais aussi des palaces et enseignes prestigieuses installées à proximité.

Ici se côtoient riches touristes, hommes politiques,  journalistes de renom, directrices d’agence de RP, acteurs incognitos. Pour exemple, on y rencontrait tous les matins Jean-Pierre Elkabach accompagné d’un ou deux ministres, après sa matinale sur Europe1.

On vient donc pour s’attabler en terrasse ou prétendument dissimulé derrière d’épais rideaux de velours, et pour être vu quand on est célèbre ou que l’on espère le devenir.

Ou pour voir, assister à la comédie humaine qui se déroule là, tout au long de la journée, et pendant toute l’année. Une des périodes clé est la Fashion Week bien sur, quand les mannequins viennent s’ajouter à la clientèle précédemment citée.

C’est donc pour déjeuner, un dimanche, que nous avons vécu notre première expérience à L’Avenue.

Une hôtesse longiligne nous installe en terrasse. Il est tôt, il y a peu de monde, et l’endroit est plaisant.

Restaurant l’Avenue – Ce qu’on y mange

Qualité, efficacité.

Restaurant l'Avenue - La carte
Restaurant l’Avenue – La carte

Les plats proposés sont convenus. Une carte signée Costes, sans surprise.

Les tarifs eux, sont LA surprise. Parce que même pour des parisiens habitués à certains excès tarifaires dans la restauration, là, l’établissement se surpasse.

Le service est très efficace, les plats servis rapidement. Ils sont esthétiques, les produits de qualité, et le tout agréable au palais.

Risotto et tom yam répondent à notre attente gustative.

Les desserts sont bons, parfaitement instagramables, la tarte aux fraises en particulier !

Restaurant l’Avenue – Pourquoi je reviendrai

Certainement pas pour un déjeuner complet. Parce que même si le repas était bon, et l’expérience sympathique, je pense qu’en vous montrant cette note, je n’ai pas besoin d’ajouter quoi que ce soit !

Alors bien sur, il y a eu le surfeur californien qui s’est installé à côté de nous. Il était accompagné de Bob. Son chien. Un tout petit chien qui ne colle pas du tout avec l’idée que j’avais d’un chien de surfeur. Parce que le surfeur, lui, a tous les attributs – du surfeur je veux dire. Grand, blond, les yeux bleus, musclé, souriant, et terriblement sympathique. Comment résister quand il commence la conversation en nous disant : « meet Bob« . Puis il continue avec « you guys live in Paris ?  »

Nous apprendrons donc qu’il adore prendre son café ici, qu’il habite rue François 1er, et qu’il est à Paris « for business and for fun » !

Disons donc que si je retourne à l’Avenue, ce sera pour prendre en café, et espérer revoir Bob et son maitre ! Je prendrai même peut-être son numéro, pour le donner à mini moi qui saura peut-être quoi en faire 😉

Restaurant l’Avenue 41 avenue Montaigne 75008 Paris

Péniche Les Maquereaux – quais de Seine

Péniche Les Maquereaux – comment on s’y sent

L’été arrive, la chaleur s’installe sur la ville. Les parisiens sont à la recherche de fraîcheur, et de nouveauté, comme toujours !

La péniche Les Maquereaux répond à ses attentes.

Au frais, face à la Seine, et à l’Ile Saint Louis, l’endroit est agréable, les banquettes recouvertes de coussins laissent imaginer un moment de détente en dégustant les spécialités de la maison.

Les Maquereaux Paris
Les Maquereaux Paris

Sauf que voilà, quand plus d’une demi heure après la commande nous n’avons rien sur notre table, nous commençons à nous interroger. Et quand nous nous manifestons, le serveur nous répond que cela ne vaut pas la peine de s’énerver et que nous ne devons pas nous inquiéter !

Mais il ne s’agit pas de s’inquiéter. Il s’agit juste de ne pas finir saoûle en attendant cette première assiette. Rappelons quand même qu’il ne s’agit pas ici de grande cuisine. Les sardine sont servies dans leur boîte, les gambas alignées sur une assiette. Rien de très chronophage dans la préparation ! Bref.

Il s’avère qu’un problème technique d’émission des bons à l’attention de la cuisine explique tout ça.

Les serveurs sont « cool », mais pas encore très formés je crois. Quand au patron, gérant, ou encore responsable, il a fait de son mieux pour effacer le souvenir de cette attente bien trop longue et de la qualité d’écoute discutable de son serveur.

Parce qu’on peut tout excuser, tout comprendre, si l’attitude de nos interlocuteurs est la bonne !

Nos boissons ont été offertes, il nous a remercié pour notre « retour ». Disons qu’il faut leur donner une seconde chance…

Péniche Les Maquereaux – ce qu’on y mange

Sur la péniche Les Maquereaux, on mange des produits de la mer. Avec une vraie volonté d’engagement responsable. D’où le manifesto.

Et les produits de la mer sont de très bonne qualité.

Ici, il s’agit d’assiettes à partager plutôt que de restauration à proprement parler. Ou d’accompagnement d’apéro. Ou encore de grignotage léger.

Le lieu a ouvert il y a moins d’une semaine. Du coup, de maquereaux, point. Et les bulots, point non plus !

Mais les gambas étaient délicieuses, les sardines aussi. Idem pour les rillettes.

Difficile de s’exprimer sur le reste. En particulier sur la « touche sucrée » . Je ne sais pas si elle était disponible, mais nous n’avions plus l’envie de tenter le coup !

Péniche Les Maquereaux – pourquoi j’y reviendrai

L’endroit est agréable. La bonne volonté affichée par le patron lorsqu’il s’est rendu compte du fiasco est plutôt rassurante.

Alors je reviendrai pour le cadre, le verre de vin, que j’ai bien apprécié, et pour goûter les maquereaux évidemment.

Les Maquereaux – Quai de l’Hôtel de ville, 75004 Paris

Le Camondo – de l’art à la gastronomie

Le Camondo – le restaurant dans un musée

Le Camondo est une toute nouvelle adresse installée à la frontière du 8ème et du 17ème arrondissement. C’est dans le musée qui porte ce nom que le chef Alexis Le Tadic a pris ses quartiers, et que les convives pourront venir s’attabler.

Ce superbe hôtel particulier, construit au début du XXème siècle, abrite le musée Nissim de Camondo depuis le début du siècle. Grand amateur d’art du XVIIIème siècle, Moïse de Camondo y expose une collection impressionnante de mobilier et d’art. Il donne au musée le nom de Nissim De Camondo en mémoire de son fils, pilote abattu pendant la 1ère guerre mondiale.

Le Camondo – commet s’y sent-on

A peine pénètre-t-on dans les lieux qu’on découvre le superbe bar, installé dans ce qui fut la « remise aux voitures » de l’hôtel particulier.

De multiples détails d’architectures tels que les colonnes métalliques ont été préservées et le résultat est lumineux, spacieux, élégant.

Une fois le bar traversé, on découvre la belle cour jardin, havre de quiétude, ambiance feutrée, la terrasse secrète dont le nom ne tardera pas à frémir sur toutes les lèvres.

Le Camondo – qu’est ce qu’on y mange

Ici, c’est le chef Alexis Le Tadic qui nous propose sa carte qui change tous les mois.

Pour l’entrée, j’ai opté pour le carpaccio de Saint Jacques.

Quant au plat, j’ai choisi le turbot.

Mais certains n’ont pas pu résister à la spectaculaire côte de boeuf pour 2 personnes.

Pour les desserts, c’est Christophe Michalak qui signe la carte. Entre la Pavlova, le Paris Brest ou le mille feuille, comment choisir ? Pour tout vous dire, cette fois, je n’ai pas choisi.

Ce que j’ai dégusté était vraiment bon, le poisson cuit à la perfection, l’accompagnement (dont je ne sais pas à ce jour ce dont il s’agissait) particulièrement délicieux, fondant en bouche.

Mais il faut reconnaitre que le service n’a pas été à la hauteur. Le restaurant à ouvert il y a moins d’un mois. Mais l’organisation est à revoir. Pas de coordination, le vin arrive après les entrées, le café avant les desserts, et l’attente entre les plats est longue, très longue …

Alors j’ai renoncé aux desserts. Mais ce n’est que partie remise.

Le Camondo – pourquoi j’y reviendrai

Je reviendrai pour cette cour jardin si charmante et tellement unique. Sans doute pour prendre un dessert dans l’après midi, en espérant que ce créneau sera plus calme que celui du diner. Parce qu’il faut dire que malgré la jeunesse de l’établissent, l’organisation à peaufiner, le succès est déjà au rendez-vous !

Ou alors, pour prendre un verre, parce que le premier aperçu était très prometteur.

Restaurant Le Camondo 61 bis, rue de Monceau, 75008 Paris

 

Restaurant Le village – terrasse secrète

Restaurant Le Village – une découverte

Le Village Royal est un passage qui permet de s’échapper de la très animée rue Royale pour respirer dans un havre de paix tout à fait inattendu.

Dès que l’on pénètre dans cet espace piéton et paisible, on voit la superbe terrasse du restaurant Le Village.

Restaurant Le Village - terrasse
Restaurant Le Village – terrasse

C’est donc là que j’ai déjeuné et vécu l’expérience d’une pause estivale parisienne, du type de celles que j’adore : au calme, sans voitures, sans passants, sans circulation assourdissante. La quiétude parfaite en somme.

Ici la terrasse est si calme qu’on imagine difficilement le flot continu de voitures de la rue Royale, à quelques dizaines de mètres de là.

Le décor est parfait. Des voisins de qualité puisque les marques de ce passage sont Dior, Chanel, mais aussi Agatha, ou Bell&Ross. Le luxe côtoie le plus abordable en toute sérénité. Il ne reste qu’à découvrir ce que l’on trouve dans l’assiette.

Restaurant Le Village – ce qu’on y mange

Une carte restreinte des grands classiques Costes.

On trouvera donc ici une sélection d’entrées, des traditionnelles asperges vinaigrette aux petits nems poulet basilic.

Et la superbe aubergine grillée burrata.

Pour les plats, si vous avez envie de fraicheur gourmande, la salade de homard aux herbes vous ravira !

Les desserts sont aussi les vrais incontournables de cette adresse. Et je ne vous montre pas l’éclair chocolat géant (pour 2 ou 3 personnes !) pour ne pas vous faire souffrir !

Le Village – pourquoi j’y reviendrai

Pour tester le petit déjeuner. Quel plaisir d’avoir une adresse aussi charmante à tester pour un rendez-vous matinal ou même une pause solitaire avant que Paris ne me reprenne dans ses bras. Il est servi du lundi au samedi, traditionnel ou à la cate, avec oeufs bio et boissons detox en prime.

Petit-déjeuner

Et je reviendrai aussi pour tester tous les desserts : on ne se refait pas !

Restaurant Le village 1 Cité Berryer, 75008 Paris

Photos prises avec l’Olympus OMD

Restaurant LE PERROQUET – bistrot avenue des Gobelins

Restaurant LE PERROQUET – une nouvelle adresse

L’avenue des Gobelins est une superbe artère qui relie la place d’Italie et la place de l’église Saint Médard, le XIIIème et le Vème arrondissements.

On y trouve de nombreux bistrots aux terrasses confortablement installées sur de larges trottoirs. C’est ici qu’a ouvert ses portes il y a moins d’un mois une nouvelle adresse.

Phénomène assez rare sur cette avenue, et j’ai donc eu envie de tester immédiatement !

LE PERROQUET - bistrot
LE PERROQUET – bistrot

LE PERROQUET – comment on s’y sent

Une charmante terrasse ensoleillée – enfin, quand il fait beau, des touches de couleurs chatoyantes pour la décoration à l’intérieur et particulièrement pour la vaisselle, après tout, il est bien question de perroquet ici !

L’accueil est souriant et chaleureux. Très vite la maîtresse des lieux vient s’occuper de nous, et elle viendra aussi s’enquérir régulièrement de nos attentes. Très agréable, et très efficace. Le type d’endroit qui donne d’emblée envie d’en faire sa cantine.

Ce qu’on y mange

Pour commencer, des planches. Etant donné que le lieu propose une happy hour, c’est juste parfait. Pour commencer la soirée, ou combler une petite faim en attendant de faire un choix de plats.

Ici donc la planche saumon, le saumon sous toutes ses formes : rillettes, fumé. Parfait à partager, même à 3, pour commencer.

Une des spécialités du restaurant Le Perroquet est la viande. On le comprend à la lecture du menu.

La provenance et la race de chaque viande est précisée et revendiquée. Mais les amoureux de poisson trouvent ici leur bonheur également, sans parler des tartines et des salades pour un repas rapide et léger.

Le hamburger est goutû – oui, c’est le mot qui me vient à l’esprit en y repensant ! Et les frites délicieusement croustillantes.

Une autre spécialité du lieu : le risotto. Un petit bémol pour les galettes de parmesan accompagnant le risotto à la truffe d’été. Leur parfum était bien trop fumé. Le risotto quant à lui est parfait.

Rien à dire sur le risotto et ses brochettes de poulet.

Quant au dessert du jour, fait maison, nous nous sommes partagés une délicieuse tarte normande aux poires.

Le Perroquet – pourquoi je reviendrai

Sans doute pour un happy hour qui me permettra de découvrir les autres planches ?

Ou encore pour tester les autres desserts.

Et bien sur pour profiter du soleil, même au milieu de la journée puisqu’il est ouvert sans interruption. Mais ça, c’est en supposant qu’il referra son apparition un jour !

Le Perroquet 25 avenue des Gobelins 75013 Paris

Maison Marie Paris

Maison Marie – un restaurant à quelques pas du Luxembourg

La Maison Marie se situe à l’angle de la rue Saint Jacques et de la rue Gay Lussac.

Un emplacement qui la rend visible du plus grand nombre avec son auvent blanc et sa terrasse, certes plutôt étroite mais qui fait tout le tour du restaurant.

Je l’avais aperçue des le début des travaux en passant devant en voiture, en me disant à chaque fois : il faut que je teste.  Et bien c’est chose faite !

Comment on s’y sent ?

La terrasse évoque une brasserie traditionnelle. Chaises bistrot cannées, ardoise annonçant les plats du jour.

Maison Marie - Terrasse
Maison Marie – Terrasse

C’est à l’intérieur que l’on découvre une décoration plus inattendue. Parce que, il faut bien le dire, jamais je n’aurais parié sur un tel mariage de velours vert anis et d’imprimés fleuris aux couleurs chatoyantes. Et pourtant, ça marche.

Ce qu’on y mange

Des plats de brasserie, avec une pointe de fusion et une touche italienne.

Ici, on découvre que les oeufs mimosas, ça existe encore.

Et que la salade de poulpe peut ne pas être noyée dans la vinaigrette.

Pour chaque plat, aussi classique soit-il, un petit détail fait la différence. Les coeurs de sucrines qui accompagnent l’omelette, ou encore ces frites coupées au couteau avec le tartare, par ailleurs parfaitement assaisonné.

Et pour le dessert, le tiramisu était parfait, et j’ai adoré la mini meringue qui accompagne le café !

Pourquoi je reviendrai ?

Parce qu’une brasserie chaleureuse, dans un quartier agréable, et où l’on mange bien, finalement, ça vaut le coup d’y revenir non ?

Maison Marie  222 Rue Saint-Jacques, 75005 Paris

Le Mêlécasse – nouvelle adresse du XIIIème

 Le Mêlécasse – restaurant

La rue de la Butte aux Cailles est riche en restaurants, bars, et même salons de thé.
Certaines enseignes existent depuis toujours et d’autres arrivent régulièrement . C’est le cas du restaurant brasserie Le Mêlécasse.
Le Mêlécasse
Le Mêlécasse

Comment y est-on accueilli

Le cadre est celui d’une brasserie qui vit avec son temps. Chaises canées, mais multicolores, ou chaises en bois classiques, mur en pierres apparentes, bar traditionnel pour garder l’esprit brasserie.
Spacieux et lumineux grâce aux belles baies vitrées qui donnent sur la terrasse rue de la Butte Aux Cailles.
Le service est efficace et sans prétention.

Ce qu’on y mange

Des plats de brasserie, de grandes salades, et des omelettes.
Des planches à partager aussi, et les traditionnels croques.
Une carte variée, es plats du jour, mais pas de formule menu.
L’omelette est copieuse, cuite précisément comme on l’a demandée, accompagnée d’une salade.
Le magret de canard lui aussi répond à mes exigences, tout comme le bon petit gratin qui l’accompagne, egayé de sa salade.
Des valeurs sûres, que l’on peut choisir en confiance.

Pourquoi je reviendrai

Sans aucun doute pour le café gourmand.
Parce que ce café gourmand, avec sa mini crème brûlée flambée devant nos yeux, je dois dire qu’il a marqué les esprits ! Tous les esprits d’ailleurs puisque chaque café gourmand commandé a entrainé quasi immédiatement une autre commande à la table voisine, et ainsi de suite !
En synthèse donc, une bonne adresse simple et convaincante.
le Mêlécasse 12 Rue de la Butte aux Cailles, 75013 Paris

Restaurant Le Champeaux – j’ai testé

Restaurant Le Champeaux

Le Champeaux est un des nouveaux établissements du nouveau Forum des Halles.

restaurant Le Champeaux
restaurant Le Champeaux

J’avais découvert le nouveau forum des Halles dès son inauguration et j’avais été enthousiasmée. De la lumière, des plafonds surrélevés, de nouvelles enseignes : ce quartier allait-il enfin revivre, attirer la parisienne que je suis ? Alors bien sur, la couleur de la canopée ne fait pas l’unanimité… Mais il sera toujours temps de la changer dans quelques année ! Après tout, la tour Eiffel a bien changé de couleurs à multiples reprises.

Et puis l’ouverture le dimanche de ce centre « revisité » , un plus indéniable pour les fans de shopping dominical !

J’attendais donc avec impatience de découvrir le centre plus en détails, et plus particulièrement de tester les restaurants.

J’ai donc commencé par Le Champeaux.

Ce restaurant est présenté comme une brasserie contemporaine qui fait renaitre les grands classiques en général, et les soufflés en particulier, spécialités affichées de la maison.

Restaurant Le Champeaux
Restaurant Le Champeaux

Le restaurant Le Champeaux a une longue histoire puisque l’enseigne existe depuis 1800 comme on peut le lire sur l’enveloppe papier dans laquelle se trouve la serviette.

Le lieu

Un restaurant à la décoration moderne, un tableau d’affichage mode « aéroport  » , une salle vaste et lumineuse, et une terrasse sous la canopée.

La carte est présentée en mode « courrier à déplier » .

L’assiette

Le boeuf est très présent, sous toutes ses formes, bavette, onglet, filet, et les soufflés au coeur du sujet, visiblement.

Voilà pourquoi deux d’entre nous ont opté pour ce plat.

Et pour attendre ces soufflés faits à la commande et qui nécessitent donc 20 minutes de préparation, nous avons opté pour une entrée, « tomates multicolores, caillé de chèvre  » .

Procédons dans l’ordre et commençons par l’entrée

Et comptons tranquillement le nombre de morceaux de tomates, soit 7, et il ne s’agit pas là de quarts. Nous avons donc moins de 2 tomates dans cette entrée, par ailleurs plutôt savoureuse, avec des tomates de qualité.

J’y reviendrai.

Puis venons en au soufflé.

Soufflé au fromage - Restaurant Le Champeaux
Soufflé au fromage – Restaurant Le Champeaux

Il est esthétiquement agréable, gonflé comme il se doit, et donc de fait très prometteur. Seulement voilà, l’apparence ne fait pas tout. Et c’est au moment de la dégustation qu’arrive la déception, majeure. Parce que, bien loin de la texture aérienne que l’on pourrait attendre, on se retrouve face à un plat compact, dans lequel la fourchette a du mal à se frayer un chemin. Lourd à la dégustation, avec cette sensation de manger une omelette plutôt qu’un soufflé, le goût n’est pas non plus au rendez-vous.

Le soufflé au fromage, excessivement poivré, ne laisse aucune place au goût du fromage, qui disparait dans l’oeuf sans doute.

Quand au soufflé « homard/bisque légère », même constats, tant pour la texture que pour le poivre.

Je préciserai néanmoins que le parmentier, lui, a remporté un grand succès. Peut-être que là se trouve la solution.

Le repas s’achève donc plus rapidement que prévu, et nous ne cédons pas à la tentation des desserts après cette énorme déception.

L’addition et le bilan

Vient donc le moment de régler l’addition.

Voilà donc la liste de ce que nous avons consommé, pour une note totale de plus de 80€ ( et oui, cloche que je suis, en posant le verre pour éviter que le ticket ne s’envole, j’ai caché la somme totale, mais il est simple de vérifier en reprenant les tarifs un par un !)

Evidemment, quand on pense que l’entrée de tomates valait 14€, difficile d’être surpris.

Alors il y a la promesse, plus qu’alléchante, puisqu’il s’agit là d’un nouveau restaurant, sous la houlette d’Alain Ducasse, chef étoilé que l’on ne présente plus.

La promesse, avec un lieu à la décoration travaillée.

Et puis il y a la réalité, avec la déception qui l’accompagne.

Parce qu’une note aussi salée pour un soufflé aussi poivré, je dis non.

Parce que le name dropping de grand chef se doit d’être accompagné de plats à la hauteur des attentes que cela suscite.

Alors j’ai été déçue, très déçue, et je n’étais pas la seule si j’en crois l’esclandre entendu à la table voisine pour des coquillettes au beurre demandées pour un petit garçon, et facturées au même prix que celles proposées à la carte, à la truffe cette fois, c’est à dire 18€ !

Si vous testez, ou si déjà fait, dites moi, vous en pensez quoi ?

Champeaux Forum des Halles La Canopée, 75001 Paris

 

 

 

La Cour Jardin – Plaza Athénée

La Cour Jardin du Plaza Athénée prend ses quartiers d’été, et propose cette année une carte aux parfums de Japon.

En effet, la carte propose désormais les variations franco-japonaises de Fumiko Kono, sans pour autant délaisser les incontournables de la cartes, cuisinés par le Chef Mathieu Emeraud.

Revenons en pour commencer à ce havre de paix qu’est La Cour Jardin.

Bien sûr, commençons par nous imprégner de ce lieu mythique, unique, et que je ne ma lasse jamais d’admirer : l’entrée du Plaza Athénée avenue Montaigne.

Plaza Athénée
Plaza Athénée

Puis on passe la porte, un sourire, et c’est la quiétude du lobby, là, juste avant de sortir et de se retrouver dans cette superbe cour qui croule sous la verdure et le rouge flamboyant des murs qui l’entourent.

Cour Jardin
Cour Jardin

Ici, on est  à l’abri. A l’abri du vacarme de la ville, à l’abri des regards, dans ces lieux où le temps semble rester suspendu pour permettre à ceux qui ont le privilège de se trouver là de profiter du temps présent, de savourer chaque instant.

On prend son temps, en dégustant un ice tea maison pour étudier le menu.

Cour Jardin - la carte
Cour Jardin – la carte

Des produits de saison, une cuisine simple, d’un raffinement discret, pour un déjeuner estival parfait.

Chaque instant passé au sein du Plaza Athénée a quelque chose d’unique, d’inoubliable.

Comme par exemple ce moment où un des membres de l’équipe vous propose un châle parce que l’air devient frais et il devine que vous commencez à avoir un peu froid…

Dites moi que la simple perspective de vous régaler avec le menu de Fumiko en bento ne vous fait pas déjà saliver…

Alors vous l’aurez compris, la Cour Jardin est la terrasse secrète incontournable à Paris qui vous garantira un moment hors du temps pour une occasion unique.

Mais bien sur, il nous faudra encore un peu de patience, pour attendre l’élément essentiel : un rayon de soleil !

La Cour Jardin – Plaza Athénée

25 avenue Montaigne 75008 PARIS

 

ELSE – le nouvel incontournable méditerranéen

ELSE est un restaurant qui donne une nouvelle dimension aux spécialités du Moyen Orient.

Ce renouveau, le restaurant le doit bien sur à son chef franco-israélien Daniel Renaudie. Il a vécu en Israël, et c’est de là qu’il a ramené dans ses bagages le goût des couleurs, des saveurs ensoleillées et des épices. Puis, il est passé par un restaurant étoilé pendant deux ans à Amsterdam, et cette signature se retrouve dans ses assiettes.

ELSE Paris
ELSE Paris

Il propose une cuisine méditerranéenne inspirée du Proche-Orient. Avec des produits frais, de saison, et toutes ces épices qu’on ne trouve que là bas. C’est bien pour cette raison que, sur le menu, vous trouverez le détail de la composition de chacune d’entre elles, là, sur la page de gauche.

ELSE - le menu
ELSE – le menu

Ses assiettes sont créatives, et réinventent des classiques de la méditerranée ou du moyen orient.

Prenons par exemple le taboulé.

Loin d’être en vrac dans votre assiette, ici il est subtil, élégant, et délicieux.

Taboulé chez ELSE
Taboulé chez ELSE

Et il en va de même pour tous les plats. La présentation est élégante, le goût fin et savoureux. Pas d’excès de graisses comme on peut en avoir parfois dans des plats tels que le krouvit ou le shwarma. Des saveurs, des couleurs, tout en légèreté.

ELSE - entrées
ELSE – entrées
ELSE - plats
ELSE – plats

Et puis il y a le dessert : ne commettez pas notre erreur, et quand vous prendrez la glace au halva, prenez là pour vous, ne partagez pas ! Je répète : ne partagez pas ! Vous le regretteriez amèrement…

Nous avons découverte le restaurant ELSE lors du déjeuner.

Et l’excellente surprise, au delà des saveurs, c’est le prix. En effet, le rapport qualité prix est imbattable. Pour 18€, soit dont un plat et un dessert, vous allez vous régaler, et vous serez parfaitement rassasié. Et avec les beaux jours qui arrivent, ou en tous cas qui vont et viennent, vous pourrez même peut-être vous installer en terrasse.

Enfin, pensez à demander le chef, ne serait-ce que pour lui faire part de vos impressions sur le délicieux repas que vous aurez dégusté. Faites moi confiance, vous ne le regretterez pas …

Alors, bon appétit !

ELSE 49 rue Berger 75001 Paris

www.else.fr

01 40 41 08 78

DEJEUNER  Lundi au Vendredi de 12h00 à 14h15

DINER  Mardi au Samedi de 20h00 à 22h30

NUIT  Mercredi au Samedi de 23h00 à 4h00