C’est vers La Mouzaïa, dans le XIXème, que nos pas nous ont guidé ce week-end.
Les arrondissements extérieurs de Paris recèlent les vestiges de ces villages, annexés en 1860, et préservés en partie grâce aux sous sols sur lesquels ils avaient été construits et qui ne permettaient pas de les raser pour les remplacer par de hauts immeubles ! Ouf, on l’a échappé belle !
Le quartier de la Mouzaïa fait partie de ces villages, au même titre que la Butte aux Cailles, chère à mon coeur.
Allons donc constater sur pièce …
Le plus simple est d’arriver par le métro, station Botzaris, et de s’engager dans les diverses « villas » de part et d’autre de la rue Mouzaïa.
Un peu d’histoire : le quartier a été édifié sur l’une des plus vastes carrières de gypse de la capitale, exploitée dès le Moyen-Age, et située sur la butte du Beauregard surplombant Paris. Il illustre parfaitement la façon dont le tissu urbain s’est constitué dans les arrondissements périphériques après l’annexion à Paris en 1860. L’initiative privée rejoint les intérêts de la puissance publique pour lotir des pans entiers de la ville sans que la municipalité doive intervenir comme constructeur.
Le profil pavillonnaire du lotissement est directement lié à la nature du sous-sol percé de nombreuses galeries et dont l’instabilité interdit la réalisation de grands immeubles.
Les maisons ont été construites à l’origine pour les ouvriers modestes. La fragilité du sol explique donc la faible hauteur des maisonnettes : un ou deux étages maximum.
à demain 😉