Le 39V restaurant étoilé de Fréderic Vardon
Je l’ai découvert il y a maintenant bien longtemps, quelques semaines à peine après son ouverture. Je n’en avais pas parlé, n’ayant pas osé dégainer mon appareil … Mais les choses ont changé ! Et quand j’y suis retournée récemment, avec l’équipe #teamfoodistas de coureuses de La Parisienne, je me suis autorisée à photographier !
Un restaurant qui surprend à tous les égards.
Tout d’abord, le lieu. Pour commencer, une porte qui n’en n’est pas vraiment une, et qui donne sur un espace qui n’est pas vraiment l’accueil d’un restaurant.
Puis c’est un ascenseur qui vous mène au sommet, là où tout se passe.
Un restaurant à la configuration tout à fait extraordinaire : en hauteur donc, puisqu’il est au sommet d’un immeuble, et circulaire, puisqu’il tourne autour du vide créé par la cour intérieure. Un restaurant où le verre domine, où la cuisine est visible de tous, et tout particulièrement des convives attablés à la fameuse « table du chef » que l’on s’arrache pour pouvoir assister au spectacle que créé la confection d’un repas dans un restaurant étoilé.
Et puis il y a aussi la terrasse extérieure, suspendue dans les airs, au dessus de cette cour centrale.
Mais l’essentiel est ailleurs bien sur, dans l’assiette ! Et tout commence dans la cuisine bien sur, là où le chef Fréderic Vardon, oeuvre, soir après soir.
La carte de Fréderic Vardon est généreuse, gourmande, savoureuse.
Les intitulés des plats sont suffisamment explicites pour ne pas nécessiter d’explications , et suffisamment alléchants pour mettre l’eau à la bouche.
Autant vous dire qu’il va être difficile de décrire le plaisir des sens que fait vivre un repas au 39V sans avoir l’eau à la bouche à nouveau.
Et puis les mots me manqueront peut-être pour décrire la subtilité des saveurs, leur simplicité absolue qui est leur plus bel atout.
J’ai donc commencé par des cèpes en fin velouté, pendant que les autres convives dégustaient une tourte froide de gibier, ou encore une dorade marinée à cru.
Puis c’est de concert que nous avons savouré ces macaronis gratinés, et je peux vous garantir qu’aucune d’entre nous ne verra plus les macaronis de la même façon. Fréderic Vardon s’autorise là presque l’impensable : des macaronis dans un restaurant étoilé ! Et il a tellement raison !
Mon plat, l’agneau de lait aux artichauts sautés, m’a ravi les papilles.
Pour finir sur un des desserts que nous avons pu goûter. Tout d’abord la linzer torte au fruits : je ne l’ai pas goûtée, mais je peux vous confier qu’une des convives attablée à ma table a rejoué la scène mythique interprétée par Meg Ryan dans le film » quand Harry rencontre Sally », et ce dès la première bouchée, mais je ne donnerai pas de nom !
Je vous rafraichis la mémoire …
Ou encore le Saint Honoré revisité.
Et pour finir le soufflé de saison, car il y en toujours un dans la carte des desserts, pour ma plus grande joie puisque c’est un de mes desserts préférés. Celui ci était à la poire, et son chocolat chaud, un délice absolu.
Ce restaurant est définitivement un restaurant étoilé différent des autres. Et pour en avoir la certitude, vous pouvez le tester à l’heure du déjeuner, puisque le menu proposé commence à 39€50, parfait pour une première découverte qui vous donnera, j’en suis sure, une furieuse envie de revenir.
le 39V 39 Avenue George V, 75008 Paris
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