Louis-José Houde… Ce nom ne vous dit peut-être rien mais sachez qu’au Québec ce monsieur remplit des salles comme Gad Elmaleh le fait en France ! J’en veux pour preuve son compte Twitter qui rassemble 125 000 personnes pour uniquement 99 tweets dont le dernier date du 28 octobre ! Et bien sachez qu’il est à Paris en ce moment jusqu’au 3 mai au Point Virgule !
Dans cette toute petite salle d’une centaine de places, Louis-José réussit son pari : s’exporter en France. Le one man show est bien évidemment adapté au public français et surtout au public parisien. En effet, le début du spectacle est consacré à notre ville chérie Paris. Des taxis qui décident s’ils feront la course ou pas à l’amabilité bien connue du personnel des brasseries en passant par les pigeons qui nous obligent à les contourner sur les trottoirs, tout y passe !
S’il est parfois difficile de comprendre toutes les subtilités de l’accent québécois, Louis-José nous transporte dans son univers. Un univers fait de toutes les petites choses de la vie : la vie de couple, les réunions de famille, les vacances en Guadeloupe – « Une île française qui appartient à la France, mais sans aucun Français. C’est ce qu’on appelle… Le Paradis » – un souvenir de coups de soleil… On apprend d’ailleurs que notre expression « se dorer la pilule » devient « se faire griller la couenne » ! Charmant, n’est-ce pas ?
Allez voir Louis-José Houde, vous passerez un bon moment !
Les sujets abordés ne sont pas révolutionnaires dans le monde de la comédie mais ça fonctionne, la salle avait l’air comblée et moi aussi. Cependant, j’aurai souhaité que le one man show soit plus orienté Québec (pour sortir un peu du registre des humoristes que l’on a l’habitude de voir) bien que les comparaisons entre les français et les québécois sont nombreuses.
Et pour les aficionados de la série Breaking Bad, je trouve qu’il a un petit air de Jesse Pinkman, non ?
Cet article est la première contribution de Lucile sur The Parisienne : la première d’une très longue série j’espère!