Araku coffee – un café une histoire
Ce café, qui vient de la vallée d’Araku à l’est de l’Inde, est un café bio, cultivé en biodynamie par les habitants des villages qui se trouvent dans cette région de plus de 350km2.
Au commencement donc était l’Inde. Parce qu’on ne le sait pas assez, l’Inde est une terre de café, troisième pays producteur au monde, après l’Ethiopie et le Yemen.
La vallée d’Araku est classée réserve naturelle protégée. Une vallée à l’écosystème préservé, aux terrains escarpés et aux 520 villages habités par des tribus ancestrales.
Et c’est donc ici que vont naître les 6 cafés « Araku coffee », chacun ayant une signature gustative tout à fait spécifique et propre.
Si cela est possible, c’est parce que chaque café est issu d’une parcelle sélectionnée pour sa particularité, et aussi grâce à l’expertise du caféologue Hippolyte Courty qui sélectionne, définit la torréfaction, conçoit les différents crus.
6 cafés, 6 caractères, qui se différencient par leur origine donc, leur torréfaction aussi, et aussi le moment de leur récolte.
En grains ou moulu, ils s’utilisent en filtre, moka, ou expresso. Pas de capsules pour l’instant, mais c’est prévu, avec de vraies exigences : des emballages bios, entièrement recyclables et pour un résultat à la hauteur de la qualité du café.
Des cafés de grande qualité, bio, dans de superbes boites. Mais si tout cela a été possible, c’est surtout grâce à la ténacité et la volonté de quelques hommes.
Ils changeaient le monde
Pour arriver à ce résultat exceptionnel qui devrait inspirer des initiatives similaires dans le monde entier, il fallait une équipe de passionnés, une équipe d’hommes prêts à croire que tout était possible.
Au commencement était Manoj Kumar, directeur de la Naandi Foundation ( naandi signifiant « nouveau départ » en sanskrit)
Cette fondation est née il y a 19 ans, en 1988. Fondation de charité publique, à son conseil d’administration siègent exclusivement des chefs d’entreprise indiens. La volonté : une nouvelle expérience dans le secteur de développement socio-économique de l’Inde.
Permettre de déployer à grande échelle ce que le gouvernement lui même peine à mettre en place : éducation pour les filles, accès à l’eau potable, mise en oeuvre d’une agriculture durable et responsable.
Toutes ces informations, vous les trouverez bien sur sur le site de la fondation.
Mais quand c’est Manoj Kumar qui la raconte, elles prennent une toute autre dimension.
Lui, qui explique que quand on lui propose il y a 20 ans de diriger et mettre en oeuvre cette idée un peu folle, il hésite un peu avant d’abandonner une situation professionnelle stable et rémunérée pour cette aventure.
Et s’il le fait, c’est, je cite, parce qu’il était « jeune et un peu fou« .
Il commence donc par l’éducation des filles, la mortalité en couches de femmes dont il comprend qu’elle est due à l’utilisation de flèches rouillées pour couper le cordon ombilical.
Il raconte comment il doit payer les sages femmes locales pour les convaincre d’utiliser des kits stériles.
Et comment soudain, la mortalité chute, et les villageois commencent à lui faire confiance.
Après s’être occupé des femmes, il en vient aux hommes. Ces hommes, qui ne travaillent pas, et ne font rien des parcelles de terrain dont ils disposent mais où rien ne pousse, faute de compétence.
Alors il gagne leur confiance, passe des semaines à vivre avec eux, dans leurs villages, leur environnement, et peu à peu les accompagne pour acquérir les compétences qui vont faire d’eux des experts en production de café.
C’est là qu’intervient David Hogg, spécialiste en culture biologique et biodynamie. Pour rappel, ou pour information, la biodynamie consiste à utiliser des processus biologiques naturels exclusivement pour les cultures. une tendance qui devrait représenter ce que sera notre agriculture de demain. Mais nous n’en sommes pas là.
Les fermiers de la vallée d’Araku eux sont devenus des experts dans ces technique, et ont retrouvé dignité et autonomie.
C’est donc cette histoire extraordinaire qui permet aujourd’hui de pouvoir acheter ce café hors du commun à Paris.
Araku coffee – le flagship rue de Bretagne
Nous sommes tellement habitués aux flagships spectaculaires de grandes marques de thé que je ne m’étais jamais vraiment posé la question : et le café dans tout ça ?
Et là le constat est simple : le vide sidéral. Bien sur, si on écarte l’emblématique marque aux dosettes, il y a les boutiques des cafés Richard, les quelques cafés Illy, et puis ?
Quant au packaging, toujours les cafés Richard en association avec la marque de la ville de Paris, mais quant aux autres ….
Araku coffee est donc un des précurseurs d’une nouvelle approche dans l’univers du café parisien.
Ici, vous trouverez les 6 cafés précédemment cités bien sur, mais aussi des experts qui pourront vous accompagner dans votre choix, des machines à café, et aussi des douceurs qui accompagneront à merveille votre délicieux breuvage.
Alors, vous l’aurez compris, j’ai trouvé ici, dans ce lieu, et dans cette rencontre, mille et une raisons de consommer mon café différemment.
Araku coffee 14 rue de Bretagne 75003 PARIS