GUIMARD – l’âme de l’architecture parisienne du début du XXème siècle

Guimard obtient avec cet immeuble le 1e prix de la plus belle façade de la ville de Paris en 1898, concours organisé par le journal Le Figaro.

Tout dans cet édifice s’inspire des théories de Viollet-le-Duc: rejet de la symétrie, de la planéité, utilisation de matériaux modernes (fer, fonte, verre) auxquels on donne une véritable fonction ornementale.

C’est un véritable manifeste de  » l’Art Nouveau « .

Et comme le XVIème est riche en « villas » et villages parisiens, je ne tarderai pas à y retourner …

Et si vous souhaitez découvrir les créations d’Hector Guimard à PARIS, cliquez ICI !

A demain !

C’est la propriétaire du terrain, Madame Veuve Fournier, amateur d’insolite, qui demande à Hector Guimard encore jeune et pratiquement inconnu de construire un immeuble de rapport (36 appartements).

elle voulait de l’insolite, elle n’a certainement pas été déçue 😉

L’immeuble sera construit de 1895 à 1898.

PARIS – de village en village

La Butte aux Cailles

Passage Boiton – vu d’en bas

Rue Buot

La Butte aux Cailles doit son nom au propriétaire Pierre Caille qui achète en 1543 un coteau planté de vignes surplombant la Bièvre, et non pas à la présence de volatiles du même nom dans la région 😉

Une boutique « phare » de la Butte aux Cailles :

Les Abeilles 21 rue de la Butte aux Cailles   » Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le miel sans jamais oser le demander « 

Un paradis pour les amoureux du miel (151 saveurs) et leurs dérivés (bonbons, pain d’épice, nougat et autres délices !)

   

La créperie de la Butte au 13: ne manquez pas la « québequoise » – pommes sirop d’érable !

Passage Boiton – vu d’en haut

Et des restaurants, encore des restaurants, toujours des restaurants …

à bientôt sur La Butte (aux Cailles !)

un village parisien – la Mouzaïa

C’est vers La Mouzaïa, dans le XIXème, que nos pas nous ont guidé ce week-end.

Les arrondissements extérieurs de Paris recèlent les vestiges de ces villages, annexés en 1860, et préservés en partie grâce aux sous sols sur lesquels ils avaient été construits et qui ne permettaient pas de les raser pour les remplacer par de hauts immeubles ! Ouf, on l’a échappé belle !

Le quartier de la Mouzaïa fait partie de ces villages, au même titre que la Butte aux Cailles, chère à mon coeur.

Allons donc constater sur pièce …

Le plus simple est d’arriver par le métro, station Botzaris, et de s’engager dans les diverses « villas » de part et d’autre de la rue Mouzaïa.

Un peu d’histoire : le quartier a été édifié sur l’une des plus vastes carrières de gypse de la capitale, exploitée dès le Moyen-Age, et située sur la butte du Beauregard surplombant Paris. Il illustre parfaitement la façon dont le tissu urbain s’est constitué dans les arrondissements périphériques après l’annexion à Paris en 1860. L’initiative privée rejoint les intérêts de la puissance publique pour lotir des pans entiers de la ville sans que la municipalité doive intervenir comme constructeur.

Le profil pavillonnaire du lotissement est directement lié à la nature du sous-sol percé de nombreuses galeries et dont l’instabilité interdit la réalisation de grands immeubles.

Les maisons ont été construites à l’origine pour les ouvriers modestes. La fragilité du sol explique donc la faible hauteur des maisonnettes : un ou deux étages maximum.

à demain 😉

Le Bon Marché – balade gourmande

Il y aurait beaucoup à dire sur ce magnifique grand magasin, ses allées paisibles et élégantes, cette petite note discrète de « bobo attitude » …

J’adore la luminosite de la place centrale du rez de chaussée, où se cotoient toutes les plus grandes marques de produits de beauté, cosmétiques et parfums. Je vous parlerai, le moment venu des sacs à mains, créateurs et linge de maison de luxe, mais le thème d’aujourd’hui sera la dimension gourmande :

Le « Primo Piano » ; il s’agit d’une des poses gourmandes proposées par le magasin.

L’endroit est prometteur il faut l’avouer; décoration design, terrasse ombragée, accueil courtois.

La carte alléchante, fleure bon l’italie : carpaccio, tagliatelles en tous genres, tiramisu oblige. Une touche originale: l’eau maison , plate ou gazeuse à la demande, confectionnée sur place, contribuant ainsi au développement durable.

Mais les plats sont décevants : la galette ( fine pâte à pain garnie d’aubergines et fromage) est sèche et assez fade, quant aux boulettes de viande « della nonna », on m’annonce qu’il n’en reste qu’une « demi part » !

Le café gourmand, lui, est à la hauteur, et, après avoir observé les divers desserts commandés autour de moi, j’en arrive à la conclusion suivante :

C’est l’endroit idéal pour une pose dessert lors d’une journée shopping intense;

un havre de repos avant de repartir de plus belle!

à demain.

Je romps ma règle sacrée du silence dominical pour vous annoncer cette grande nouvelle:

Les compteurs du concours blog COSMO ont été remis à 0!

Je n’ai jamais été aussi proche du podium de tête! Alors, je vous en prie, aidez moi à atteindre le sommet, ne serait-ce que pour quelques instants!

Votez pour moi !!!!!

pour finir la semaine, encore un tour sur la Butte … aux Cailles

LA PETITE ALSACE – rue Daviel XIIIème

L’ensemble de la « petite Alsace » fut dessiné en 1912 par l’architecte Jean Walter. Destinée à loger les familles nombreuses, elle compte 40 petites maisons dotées de colombages et de toits pentus dans la plus pure tradition alsacienne. »

Pour y aller : 10 rue Daviel, 75013 Paris – Métro Glacière

Bon week end !

Recherche gynécologue – désespérement

C’est l’échange avec l’une de mes camarades de combat qui m’inspire la réflexion de ce jour.

Moi :  » vous êtes satisfaite de votre gynéco? « 

Elle :  » si vous saviez, elle a été si nulle, j’ai décidé de couper tout contact avec elle! Je suis SGF! (Sans Gynéco Fixe) « 

Moi:  » le mien m’a terriblement déçue « 

Elle : « et puis j’ai une amie dans le même cas, sa gynéco a été si mauvaise, elle l’a aussi laissée tomber« 

alors je me suis dit : « curieux cette hécatombe médicale … » Cela mérite réflexion!

En quoi devrait consister la relation « patient – médecin«  ? 

J’ai déjà commencé à évoquer ce sujet dans un précédent article ; j’ai croisé un certain nombre de médecins tout au long de cette expérience, et voici donc quelques informations complémentaires!

Si vous êtes médecin , et plus particulièrement gynécologue, et que vous répondez aux caractéristiques listées ci après, appelez moi!

vous savez exprimer posément des faits, même s’ils sont difficiles à énoncer pour vous et difficiles à entendre pour votre patiente, en la regardant dans les yeux

– vous vous adressez à votre patient avec le recul nécessaire pour vous préserver peut-être, mais en montrant que vous comprenez que vous êtes face à un individu digne et dont vous allez vous occuper avec tout le professionnalisme dont vous êtes capable

vous savez avoir ces gestes si importants qui accompagnent certains moments clé tels qu’un sourire, une pression de main, un regard franc et droit plongé dans celui de votre patient

vous savez à quel point les premiers mots, les premières intonations sont capitals pour votre patiente

vous appelez votre patiente, à reception des divers compte rendus pré et post opératoires, pour prendre de ses nouvelles, parce que cela fait partie de votre suivi professionnel

vous donnez votre numéro de portable à votre patiente, même si vous savez qu’elle ne l’utilisera pas, mais parce que vous comprenez à quel point elle a besoin de ce type d’attention dans une situation nouvelle et passablement brutale

vous n’avez pas oublié cette passion, cette énergie et cette volonté de soigner, d’apaiser, d’accompagner vos patients qui ont motivé votre choix d’une profession certes difficile mais aussi tellement gratifiante

alors, si vous êtes ce praticien exemplaire, CALL ME !!!! TELEPHONEZ MOI !!! 

aujourd’hui, musée d’ORSAY

Il était sur ma liste des « sommets » de Paris; c’est donc ma destination du jour.

Vous n’en n’aurez que des vues intérieures, la chaleur extérieure étant si suffocante qu’elle ne m’a pas permis de presser le déclencheur!

J’adore ce musée; cette lumière qui baigne ces volumes spectaculaires que l’on embrasse d’un seul regard dès le seuil passé.

Et puis ce que j’aime également et plus particulièrement, c’est l’idée de ce magnifique bâtiment, longtemps resté à l’abandon et qui finalement renait pour bénéficier d’une nouvelle vie. J’aime cette idée de la ville en mouvement, qui ne reste pas ancrée dans un passé révolu mais se réinvente encore et encore.

J’ai donc entrepris une visite « décousue », au grè de mes pas plutôt qu’en suivant un quelconque guide ou document d’information.

Tout d’abord, m’élever pour atteindre la terrasse: chaleur suffocante, quelques clichés, et retour vers la fraicheur en passant par le petit restaurant, histoire d’admirer une des horloges de la façade SEINE.

Puis direction « Les impressionistes ».

Certaines oeuvres dégagent une telle lumière que mes pas me guident vers elles, sans me laisser le moindre choix.

En font partie:

la liseuse de Renoir

le ciel tourmenté de Van Gogh dans « Chaumes à Cordeville »

ou encore sa « sieste selon Millet »

Je découvre également Henri Edmond CROSS

Je reviens sur mes pas, de nouveau Renoir

mais aussi Sisley

Avant de quitter l’étage, une visite à l’un des emblêmes du musée, la danseuse de DEGAS

mais la beauté s’aperçoit aussi en transparence, quand on aperçoit l’exterieur au travers d’une horloge ou d’une fenêtre

En partant, je croise les salles Guimard, ou une nouvelle version de  » l’art dans la ville, ou est-ce l’inverse « 

 

Et enfin, admirer les entrailles de cette bâtisse somptueuse d’un autre temps

Avant de vous quitter, un peu d’histoire: la Gare est construite avec un hôtel attenant à partir de 1898 par l’architecte Victor Laloux, et inaugurés le 14 juillet 1900 pour l’Exposition universelle.

L’édifice se compose d’un hall de 32 mètres de haut sur 40 de large et 138 de long. Les structures métalliques intérieures sont recouvertes à l’extérieur par une façade de pierre. De 1900 à 1939, la gare accueille les trains desservant le sud-ouest. En 1939, la gare ne dessert plus que la banlieue. Durant la Seconde guerre mondiale, elle sert à l’expédition de colis pour les prisonniers, puis de lieu d’accueil pour leur retour à la Libération. En 1973, fermeture de l’hôtel.

C’est en 1977 qu’est décidée sa transformation en musée pour les arts de la seconde moitié du 19e siècle est décidée. L’inauguration du musée aura lieu le 1er décembre 1986.

A demain.