Eduard Munch – un poème de vie, d’amour et de mort

On connait Eduard Munch pour son célèbre « Cri« . L’exposition « un poème de vie, d’amour et de mort » offre une occasion rare de découvrir l’ampleur et la richesse de son oeuvre. Lui qui écrivait « Nous voudrions un art qui nous prend, nous émeut, un art qui naîtrait du Cœur« , mission accomplie.

Eduard Munch
Eduard Munch – soirée sur l’avenue Karl-Johan

Eduard Munch – l’omniprésence de la mort

La vie d’Eduard Munch a été jalonnée de drames personnels. Il n’a que cinq ans lorsque sa mère est emportée par la tuberculose. Dix ans plus tard, la même maladie emportera sa soeur ainée.

Quant à son frère, il décèdera d’une pneumonie à l’âge de 25 ans. Dès son enfance, Munch a donc vécu dans une atmosphère lourde, pesante et austère, dénuée de joies et distractions. Cette période a profondément marqué son art. Tout au long de sa carrière, il explore le cycle de la vie.

Eduard Munch - puberté
Eduard Munch – puberté

Dans toutes ses oeuvres on retrouve les thèmes de l’angoisse, de la mort.

Mais aussi de l’amour.

C’est sa « frise de la vie« , fil conducteur de l’exposition.

Eduard Munch – l’obsession du moi

Dans l’exposition « Un poème de vie, d’amour et de mort », le visiteur est accueilli par un autoportrait flamboyant de l’artiste.

Eduard Munch - autoportrait
Eduard Munch – autoportrait

Tout au long de sa vie, l’autoportrait constituera une sorte de fil rouge de sa création. Il en produira 70 peintures, 20 gravures et une centaine de dessins, aquarelles et esquisses.

La dernière oeuvre de l’exposition s’intitule d’ailleurs « autoportrait en enfer« .

Eduard Munch – la femme, sous tous les angles

Ayant perdu sa mère, puis sa soeur, dès son plus jeune âge, Munch passera le reste de sa vie à explorer sa relation aux femmes. Elles sont extrêmement présentes dans son oeuvre. En commençant par par le portrait de cette jeune fille entrant dans la puberté, encadrée par cette ombre menaçante qui représente peut-être les angoisses qui y sont associées.

La femme, amoureuse, telle un vampire plongeant ses crocs dans le cou de son partenaire.

Puis l’aboutissement de la femme, sa madone.

Et toujours cette chevelure abondante, qui crée le lien ou le défait.

Après la visite de cette exposition, on comprend que le Cri, oeuvre phare de Munch, a sans doute eclipsé la richesse et la complexité de l’oeuvre de l’artiste.

Edouard Munch « un poème de vie, d’amour et de mort »
Musée d’Orsay 1 Rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris

Salon de la Photo 2022 – je vous invite !

Le Salon de la Photo 2022 se tiendra du 6 au 9 octobre 2022. Cette année, le salon s’installe dans la Grande Halle de la Villette. Il ambitionne ainsi de devenir le plus grand Studio Photo jamais installé ! Et pour que vous puissiez juger par vous-même, je vous offre votre billet. Vous venez ?

Salon de la photo 2022 – focus créateurs de contenus

Le Salon de la photo s’adresse à un vaste public. Amateurs, experts et professionnels, mais aussi créateurs de contenus. Cette nouvelle cible fait l’objet d’un focus tout particulier.

Bien sur, il y a le matériel. Toutes les plus grandes marques exposent au Salon de la Photo. L’occasion de renouveler son matériel, ou de l’enrichir de tout le nécessaire pour vos photos et vos vidéos. Mais ce n’est pas tout !

Trois formations seront proposées : portrait, street photo et photo d’architecture. Pour participer, et apprendre des meilleurs, il suffira de s’inscrire.

 

Salon de la photo 2022 – l’invitation offerte

Depuis plusieurs années déjà, The Parisienne est partenaire du Salon de la Photo.  La très bonne nouvelle est que ce partenariat me permet de vous offrir le billet d’accès au salon de la photo. Pour l’obtenir, c’est très simple : il suffit de vous connecter sur le site du Salon de la Photo. Ensuite, plusieurs options s’offrent à vous.

Ensuite, et dans les deux cas, vous imprimez votre badge, et le tour est joué !

Salon de la Photo du 6 au 9 octobre 2022

Grande Halle de la Villette 211 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris

3 lieux à ne pas manquer pendant Journées du Patrimoine

Il y a  les  « 111 lieux autour de Paris à ne pas manquer« . Mais il y a également les 3 lieux à ne pas manquer pendant les Journées du Patrimoine. Le choix est tellement vaste qu’il est toujours difficile de choisir. Alors faites moi confiance, suivez le guide !

Lieux à ne pas manquer pendant les journées du patrimoine – le beffroi de Montrouge

Montrouge - le beffroi
Montrouge – le beffroi

Ce beffroi a la musique chevillée au corps. Son carillon entonne régulièrement des airs populaires tels que Vive le vent ou le Jazz et la Java. A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine des concerts seront proposés en entrée libre dès le vendredi soir. Des performances artistiques s’y dérouleront également. Par ailleurs, le beffroi sera ouvert en visite libre samedi 17 et dimanche 18 de 10h00 à 18h00. L’occasion de découvrir une fresque monumentale de l’artiste Moebius, ancien habitant de Montrouge.

Beffroi Montrouge - fresque Moebius (photo officielle du site de la ville de Montrouge)
Beffroi Montrouge – fresque Moebius (photo officielle du site de la ville de Montrouge)

Enfin, c’est également le carillon qui nous ouvre exceptionnellement ses portes. Il est le plus grand d’Île-de-France avec ses 49 cloches. L’exposition en place permet de guider le visiteur tout au long de ses marches et de percer les secrets de ses cloches. LE tout pour terminer en apothéose avec, à son sommet,  une vue imprenable sur tout Paris.

Pour en savoir plus sur le beffroi de Montrouge : page 122 de « 111 lieux autour de Paris à ne pas manquer »

Accès carillon SAMEDI 17 et DIMANCHE 18
Accès libre au niveau du – 41, avenue de la République Montrouge
De 10h à 18h

Le domaine de Grosbois – au trot !

Domaine de Grosbois
Domaine de Grosbois

Le Domaine de Grosbois a le cheval au coeur. Il se déploie sur 412 hectares, alternant bois étangs et prairies. Il dispose de toutes les installations nécessaires à l’entrainement de chevaux trotteurs qui se préparent ici avant de participer aux courses qui leur sont dédiées à l’hippodrome de Vincennes, à une quinzaine de kilomètres de là.

Pendant l’année le domaine n’est pas ouvert aux visites du grand public. C’est pour cette raison qu’il faut saisir l’occasion des Journées du Patrimoine. Deux parcours sont prévus. Le premier est une balade paysagère, aux abords du château, profitant d’une balade à pieds pour apprendre l’histoire de ce merveilleux domaine. Le second consiste en une visite guidée du centre d’entrainement hippique. Toutefois, si vous n’avez pas l’opportunité de participer à ces visites, vous pouvez toujours lire la page 30 de « 111 lieux autour de Paris à ne pas manquer » !

balade paysagère sur inscription

  • samedi 17 septembre 2022 – 10:00 ⤏ 12:00
  • samedi 17 septembre 2022 – 14:00 ⤏ 16:00

visite du centre hippique sur inscription

  • samedi 17 septembre 2022 – 11:15 ⤏ 12:15
  • dimanche 18 septembre 2022 – 11:15 ⤏ 12:15

Domaine de Grosbois Avenue du  Maréchal-De-Lattre-De-Tassigny 94470 BOISSY-SAINT-LEGER

Hôpitaux de Saint-Maurice – le marquis de Sade y perdit la tête

Situés à Saint-Maurice, ces hôpitaux, et tout particulièrement l’hôpital d’Esquirol, fut longtemps connu sous l’intitulé d’asile de Charenton.

Hôpitaux de Saint-Maurice
Hôpitaux de Saint-Maurice

Un de ses plus célèbres hôtes fut le marquis de Sade. C’est dans cet hôpital que Jean-Etienne Esquirol développa des traitements innovants, socle de la médecine psychiatrique moderne.

Des visites guidées sont proposées le dimanche des Journées du Patrimoine.

dimanche 18 septembre 2022 – 10:30 – 12:30, 14:30 – 16:30 sur inscription

Hôpitaux de Saint-Maurice 14 Rue du Val d’Osne, 94410 Saint-Maurice, France

Réouverture de la BNF Richelieu

Après 12 longues années de travaux, le mois de septembre signe la réouverture de la BNF Richelieu. Ce haut lieu historique de la conservation de manuscrits, dessins, gravures, photographies mais aussi bijoux, médailles et monnaies se réinvente en ouvrant ses portes au grand public. Rendez-vous le week-end des 17 et 18 septembre pour les festivités de réouverture.

Réouverture de la BNF Richelieu – un peu d’histoire

En 1537, François 1er oblige tout imprimeur à déposer un exemplaire de chaque livre à la bibliothèque du roi. Le « dépôt légal » est né ! C’est à partir de 1721 que la bibliothèque s’installe sur le site Richelieu. Au fil des siècles et jusqu’à nos jours elle va grandir et évoluer. Mais ses missions demeurent. Elle doit collecte, conserver et promouvoir un patrimoine d’une richesse extraordinaire.

L’objectif du projet d’envergure de sa rénovation est clair : ouvrir et faire rayonner Richelieu. Ainsi, alors que le lieu se tournait avant tout vers les chercheurs, il va désormais accueillir le public.

un magasin - BNF Richelieu
un magasin – BNF Richelieu

Un travail d’ouverture architectural a également été entrepris. Ainsi, certains « magasins » (lieux d’archivage et de stockage) sont désormais visibles à travers de larges baies vitrées.

La lumière baigne également le nouvel escalier monumental que l’on peut admirer dès que l’on pénètre dans les lieux.

escalier monumental - BNF Richelieu
escalier monumental – BNF Richelieu

Quand au musée, longtemps plus proche du cabinet de curiosités, il a fait peau neuve également.

La salle ovale – l’emblème dès la réouverture

Achevée en 1932, son accès fut réservé aux chercheurs jusqu’à sa fermeture pour travaux en 2016. Aujourd’hui, après une restauration complète, elle s’ouvre enfin au public, à tous les publics. Plus de 20000 volumes y sont disponibles en libre consultation. Une offre documentaire riche, d’où elle d’une proposition inattendue. En effet, 9000 volumes de bandes dessinées attendent leurs lecteurs, grands et petits ! Au delà de ces collections impressionnantes, la visite seule vaut le détour.

On peut admirer cet ovale unique installé à 18 mètres de hauteur et qui domine les seize paires de colonnes cannelées qui ou soutiennent  les arcades. Un bijou architectural à couper le souffle.

Bnf Richelieu –  un écrin de végétation

Le nouveau jardin de la BNF Richelieu porte le doux nom de Hortus Papyrifera. Il doit cet intitulé à la sélection de plantes papyrifères qui vont s’y épanouir au fil des mois à venir.

BNF Richelieu - le jardin
BNF Richelieu – le jardin

Pour le moment, de somptueux palmiers accueillent déjà le visiteur dans cet espace de végétation et de verdure ouvert aux public aux heures d’ouverture de la bibliothèque.

Ce jardin accueille également la terrasse du café Rosebakery Richelieu qui a ouvert ses portes dans l’enceinte même de la BNF. Il vient ainsi compléter le réseau de ces cafés de musées encore peu connus des touristes. Une occasion rêvée de se régaler dans un cadre majestueux.

BNF Richelieu 5 rue Vivienne 75002 Paris

 

Les meilleurs soufflés à Paris Rive Gauche

Ahh, le soufflé ! Un défi pour les cuisiniers en herbe, un délice pour tous les gourmands et les gourmets. Trois adresses se sont spécialisées dans ce met à Paris. Le choix est cornélien, les possibilités multiples. Suivez moi pour découvrir les meilleurs soufflés à Paris Rive gauche.

restaurant Axuria - soufflé au grand-marnier
restaurant Axuria – soufflé au grand-marnier

Axuria – soufflé au Grand Marnier

J’en parlerai avec d’autant plus de facilité que je l’ai dégusté il y a quelques jours à peine. Je peux affirmer ici que le soufflé au Grand Marnier de Olivier Amestoy, le chef du restaurant Axuria, frôle la perfection.  Aérien, délicieusement parfumé, il ravit les amateurs de ce délicieux dessert. Chez Axuria, la décoration est sobre et élégante. A la carte la mer est à l’honneur. Le chef fait honneur aux poissons ainsi qu’aux fruits fruits de mer, dans une cuisine généreuse et gourmande. Néanmoins que les amateurs de viande soient rassurés, de belles assiettes les attendent également.

restaurant Axuria - la carte
restaurant Axuria – la carte

Comme par exemple la côte de boeuf à partager !

Allez-y pour le soufflé, mais régalez vous également avant le dessert.

Restaurant Axuria 54 Av. Félix Faure, 75015 Paris

Le Petit Marguery – soufflé au Grand Marnier

Le Petit Marguery est une adresse historique du XIIIéme arrondissement.

Petit Marguery - photo officielle du site
Petit Marguery – photo officielle du site

Auvent rouge et nappes blanches au tomber parfait sont le cadre de carte adresse bistronomique. La proposition est riche : du menu bonne conscience au menu du Petit Marguery en passant par la carte. On peut déguster quelques-uns des grands classiques de la gastronomie française, du foies gras à la poêlée de cuisses de grenouilles sans oublier les coquilles Saint-Jacques.

Petit Marguery - photo du site
Petit Marguery – photo du site

Les végétariens peuvent également se régaler de gratin de légumes ou de risotto. Bien sûr, vous l’aurez compris, le clou de la dégustation de trouvé dans la liste des desserts. Ce soufflé au Grand Marnier qui est la signature de la maison depuis des décennies !

Petit Marguery rive Gauche 9 Bd de Port-Royal, 75013 Paris

Le Recamier – les soufflés à chaque étape du repas

Le Recamier - photo Gerard Idoux ( photo du site)
Le Recamier – photo Gerard Idoux ( photo du site)

Le chef Gérard Idoux est indéniablement le roi du soufflé. Bien sur, on connait le soufflé au fromage et celui au Grand Marnier. Mais Gérard Idoux sublime et réinvente ce plat, quatorze fois ! Il propose ainsi sept soufflés salés, et autant de versions sucrées.

Alors bien sur, dans cette liste, on retrouve le fameux soufflé au fromage, ainsi que celui au Grand Marnier. Pourtant, diner au Recamier offre la possibilité de sortir de cette zone de confort ! Il ne reste plus qu’à choisir entre le soufflé aux escargots, ou celui aux haricots verts, brocolis, pousses d’épinards et carottes. Qui a dit que tous les soufflés se ressemblaient ?

Le Récamier 4 Rue Juliette Récamier, 75007 Paris

Pâtisserie TAKUMI

La pâtisserie Takumi a ouvert ses portes il y a quelques semaines à peine. Cela a pourtant suffi pour que cette adresse devienne la référence parisienne du cheesecake en cette rentrée. Il fallait donc tester ! C’est chose faite.

Pâtisserie Takumi – l’excellence poussée à l’extrême

Au Japon, les TAKUMI sont des maîtres-artisans. Dans un pays où l’on exige rien de moins que la perfection, ils doivent avoir passé pas moins de 60 000 heures à perfectionner leur art. Ils ont pour obsession la qualité absolue. Leur vie entière est ainsi dédiée à ce savoir-faire sans pareil. C’est donc ce talent qui s’offre aux parisiens dans la pâtisserie installée rue des Pyramides depuis la fin du mois de mai.

pâtisserie Takumi
pâtisserie Takumi

Pâtisserie Takumi – des cheescakes et du pain

Commençons par le cheesecake. Proposé nature, mais aussi matcha, chocolat, framboise ou yuzu, il constitue en théorie le clou de la dégustation. Amateurs de cheesecake New-yorkais, passez votre chemin. Ici, le cheesecake est aéré, spongieux. Pas de base biscuit, il est beaucoup moins sucré. Le déguster est ici un rituel. Il parait même que lorsqu’il sort du four on sonne une cloche pour marquer l’évènement.

Celui dont on parle moins, c’est le pain de mie. Son nom : Shokupan.

Ses atouts : un moelleux incomparable, une texture légère, et un goût subtil et pourtant finalement proche de celui d’une brioche. Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ! Néanmoins, il faut préciser que son prix est de 9€. Cela peut stopper quelques ardeurs …

Pâtisserie Takumi 29 Rue des Pyramides, 75001 Paris

visiter l’atelier de chalcographie de la RMN-GP

 Les Journées du Patrimoine approchent à grands pas. A la recherche d’une idée de visite insolite ? J’ai ce qu’il vous faut. L’atelier de chalcographie de la RMN-GP à La Plaine Saint-Denis.

L’atelier de chalcographie de la RMN—GP  – clarification

Je l’ai découvert à l’occasion de la rédaction de mon dernier livre  » 111 lieux autour de Paris à ne pas manquer  » et il vaut le détour. Commençons par clarifier cet intitulé qui peut sembler plutôt mystérieux.  La chalcographie est une technique d’impression d’estampes à partir de plaques de cuivre. Quant à la RMN-GP, il s’agit de la Réunion des musées nationaux – Grand Palais. Cet établissement public a des missions multiples. Accompagner la diffusion du patrimoine muséographique, mettre en valeur et exploiter le Grand Palais, en font partie. La RMN est également gestionnaire du musée du Luxembourg, à Paris.

L’atelier de chalcographie fut créé en 1797. Longtemps installé au Louvre, il déménage à la Plaine Saint Denis au début des années 2000.

L’atelier de chalcographie – activités

Dans cet atelier on imprime donc des estampes en utilisant la technique de l’eau forte sur la base de matrices de cuivre. Les matrices utilisées datent, pour les plus anciennes, du XVIIIème siècle ! L’atelier en détient plus de 13000, mais elles sont en cours de reprises par le Louvre afin de garantir leur conservation.

C’est également au sein de l’atelier que se transmet ce savoir ancestral. Les imprimeurs accueillent ainsi stagiaires et apprentis afin de leur enseigner les techniques ainsi que les gestes d’une activité que peu exercent désormais.

Les Journées du Patrimoine – une occasion unique

Habituellement peu facile d’accès, l’atelier ouvre exceptionnellement ses portes à l’occasion des Journées du Patrimoine. Ce sera l’occasion d’échanger avec les artisans d’art présents sur place. Une façon unique de découvrir la variété des oeuvres produites. Qui aurait imaginé que l’on pouvait s’offrir une estampe de Louis Bourgeois, Georges Baselitz ou encore JR, sans se ruiner ? C’est possible grâce à la collaboration de l’atelier avec des artistes contemporains prêts à renoncer à leur droit de signature pour entrer dans les prestigieuses collections du Louvre.

Pour tout savoir sur l’atelier de chalcographie, rendez-vous page 98 du guide  » 111 lieux autour de Paris à ne pas manquer  »

Atelier de chalcographie RMN-GP 1 impasse du Pilier 93217 La Plaine Saint-Denis

La rue du DIY à Paris

Vous voulez connaitre la joie et la fierté de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait  » ? Vous êtes à la recherche de l’inspiration ? J’ai trouvé pour vous la rue du DIY à Paris ! Il s’agit de la rue d’Alexandrie. Vous me suivez ?

La rue du DIY à Paris – Pigeon Coq

Quand on aime, on ne compte pas. Voilà pourquoi le premier atelier de DIY rue d’Alexandrie sera toujours pour moi l’atelier Pigeon Coq. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai découvert la rue d’Alexandrie.

Chez Pigeon Coq, on perce, on coud, on assemble, pour réaliser le sac ou l’accessoire maroquinerie de ses rêves. J’ai assisté à l’atelier « sac à main« , sachant qu’il en existe également un pour les petits accessoires de maroquinerie. La séance se déroule en plusieurs étapes.

D’abord, il faut choisir son modèle. Puis les cuirs nécessaires à sa réalisation. Ensuite on perce des trous réguliers pour la couture à venir. Puis vient le choix du fil. Vient ensuite la décoration. Toutes ces étapes se font sous l’oeil bienveillant de la coach de l’atelier, dans un joyeux brouhaha de discussions et d’échanges. Une fois les choix validés par les participantes et les démonstrations effectuées par l’experte, on peut se lancer. La couture est un moment silencieux et presque solennel. Chacune se concentre et veille à la régularité de son point ! Le perçage du cuir pour accueillir un oeillet ou un clou décoratif sont des moments d’intense concentration : il ne faudrait pas commettre l’irréparable !

En fin d’atelier, chacune arbore fièrement sa création, et il y a de quoi.

L’atelier Pigeon Coq est donc une excellente idée d’activité du week-end, seule ou entre amies.

Pigeon Coq 5 rue d’Alexandrie 75002 Paris sur réservation

Mazette – une adresse DIY aux propositions multiples

Ici, on peut coudre, modeler, scraper, peindre.

Et puis aussi sculpter, découper, coller, assembler.

La formule est tout à fait unique : chez Mazette, une très large variété de matériel et d’outillage est mise mise à la disposition des créatrices en herbe comme des plus expérimentées.

Dans la partie boutique on peut acheter les matières premières nécessaires. Quant aux conseils, ils sont disponibles sur une plateforme de tutos accessible à tous. Il n’y a plus qu’à se laisser guider.

Chez Mazette on peut s’essayer à toutes les activités créatives possibles. La première fois, il suffit d’entrer en passant. L’activité est facturée au temps passé. Et si vous y prenez goût, des formules permettent de revenir régulièrement en laissant sur place les créations en cours. Les formules ont des noms évocateurs tels que sapristi , saperlipopette et bien sur mazette.

Elles vont de 4 heures de création par mois à l’accès illimité.

En sortant de ce lieu de création unique en son genre,  on s’écrie : « Mazette, c’est moi qui l’ai fait  » !

Mazette 7 rue d’Alexandrie 75002 Paris

Herbarium – les herbiers reviennent en force

L’herbier (herbarium) a vu le jour à Bologne au XVIème siècle. Il est utilisé depuis pour catégoriser les plantes alimentant ainsi les études botaniques. Les amoureux de la nature en ont confectionné de tous temps afin d’immortaliser la beauté de la nature. Des tableaux ornent ainsi de nombreuses maisons de campagne, transmis de génération en génération. Tombés en désuétude, ils ont fait une réapparition spectaculaire !

Herbarium a su réinventer le concept, en le modernisant, le réintroduisant ainsi dans notre décoration d’intérieur. Chez Herbarium, on peut acheter des herbiers déjà confectionnés. Mais on peut également avoir le plaisir de les créer soi-même. Chacun peut choisir !

Herbarium 3 rue d’Alexandrie 75002 Paris sur réservation 

Bourse du commerce – une seconde d’eternité

Il m’a fallu du temps, beaucoup de temps, avant de finalement décider de me rendre dans ce que le Tout Paris qualifie de nouveau temple de l’art contemporain. C’est fait. On ne m’y reprendra pas de si tôt.

Bourse du commerce – l’Histoire

On peut remercier François Pinault. La Bourse du Commerce qui végétait dans ses vieux oripeaux de lieu d’échange mercantile renaît enfin. Et on peut s’émerveiller de sa beauté. La verrière qui culmine à quarante mètres de hauteur.

La coupole et son extraordinaire fresque dont les cinq auteurs, qui se sont partagé les 140 mètres, glorifiaient alors le capitalisme naissant. Les ferronneries des balcons intérieurs.

L’escalier à double révolution du Camus de Mézières qui permettait de faciliter la circulation entre stockage et déstockage des sacs de céréales. La salle des machines en sous-sol. Bref, ce véritable manifeste de l’architecture parisienne du 16e au 19e siècles méritait de briller de nouveau. Il fallait pour cela lui trouver une nouvelle fonction … et pas mal d’argent. Cela tombait bien, le richissime François Pinault cherchait un lieu pour y montrer le fruit de six décennies de collections d’art contemporain … et sans doute aussi pour répondre du tac au tac à la Fondation de son alter ego Bernard Arnault dans le bois de Boulogne.

Bourse du commerce – art contemporain ?

Va donc pour un musée d’art contemporain ! Pour cela, la seule rénovation de ces lieux historiques ne suffisait pas, il fallait y poser « un geste architectural ». On fit donc appel à Tadao Ando … et on bétonna. Un énorme cylindre de béton fut construit à l’intérieur du bâtiment. Par chance, il est invisible de l’extérieur. Le lieu devenait ainsi « propice », comme on peut le lire sur les panneaux explicatifs, à y exposer des œuvres d’art de notre temps. Et c’est là que je prends le risque de m’attirer les foudres de beaucoup d’admirateurs et de penseurs de la modernité. Parce que soyons clairs, là aussi, ça bétonne ! S’il y a bien une qualité que l’on peut accorder à ce lieu, c’est la cohérence.

Dans les salles d’exposition se succèdent des œuvres conceptuelles, la plupart du temps exemptes de toute quête de beauté, et dont le point commun est de nécessiter un discours pour y accéder.

Un discours que l’on trouve dans la signalétique du musée dont la rédaction est à elle seule une œuvre d’art.

Ou en écoutant les médiateurs  qui commentent allègrement le lien rarement évident des créations avec la domination patriarcale, la fluidité de l’eau et de la matière, la lumière qui éclaire le monde.

J’en passe. Je ne résiste pas au plaisir d’évoquer cette œuvre monumentale composée d’ampoules dont la notice explique qu’elle peut être installée avec les ampoules éclairées ou éteintes. Et ça, ça change tout !

Bourse du commerce – une seconde d’éternité ?

Alors bien sûr, pendant une seconde d’éternité, on se dit que notre niveau intellectuel ne doit pas être suffisant pour comprendre ces sommets artistiques.

Et puis, on lève à nouveau la tête vers la coupole, les encorbellements, la subtilité des balcons.

On admire au détour d’une fenêtre la vue sur les bâtiments du Paris alentour, et on prend la décision de ne plus jamais se déprécier de la sorte.

Qu’une partie de l’art contemporain ait décidé de nous surplomber avec mépris ne nous rend pas stupides pour autant. On a le droit de trouver tout cela prétentieux et souvent laid. L’écrin méritait tellement mieux.

Bourse du commerce 2 Rue de Viarmes, 75001 Paris

N.B je partage cette opinion à 100%, mais le texte a été écrit par Clui avec qui j’ai effectué la visite.

Le DIY de la maroquinerie : Pigeoncoq

Grâce à la jolie marque PigeonCoq et ses box de DIY maroquinerie, notre créativité ne va plus avoir aucune limite ! Pour celles qui préfèrent être guidées par un artisan expert, Pigeon Coq propose également des ateliers. Sans oublier un bar à customisation qui vient d’ouvrir ses portes au Bon Marché. L’embarras du choix  !

Pigeoncoq – DIY maroquinerie

C’est Juliette Chauveau qui a pensé et conçu Pigeon Coq. Elle a pensé à toutes celles qui rêvent de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait » . Au commencement était l’envie de proposer à toues de pouvoir son propre sac. En utilisant des ressources non utilisées, voire même du cuir recyclé. Ce matériau noble que Pigeon Coq va nous permettre de réutiliser pour créer notre modèle unique.

Les box DIY de Pigeon Coq

Envie de créer votre propre accessoire maroquinerie avant de plonger dans le tourbillon de la rentrée ?  Vous pensez que vous n’y arriverez jamais ? Détrompez-vous ! Les box de Pigeon Coq transforment la création en un jeu d’enfant. Aujourd’hui il y a 16 box, qui vont du porte clé au sac à main en passant par la couverture de l’agenda de votre rentrée

Le concept : à l’intérieur d’une box, on trouve tous les éléments nécessaires à la confection du produit choisi.

Il y a le cuir, recyclé, le fil et les aiguilles, l’emporte pièce, la clouterie et la métallerie. Le livret d’explications propose un pas à pas extrêmement précis et détaillé. Et le résultat est au rendez-vous !

Pour cet étui à lunettes qui ne me quitte plus, comptez moins d’une heure de réalisation. Pour le mini sac clouté de la BOX N°4, environ deux heures !

Les atouts de ces box sont multiples. Pour commencer, le choix de modèles est tel que chacun y trouvera son bonheur. Une fois la box choisie, c’est le contenu qui est exceptionnel. Bien sur, il y a tout ce qu’un attend d’y trouver : les matériaux, les outils, et les instructions. Mais en plus, l’erreur est prévue : deux fois plus de fil que nécessaire, des clous de décoration en grande quantité. Bref, Pigeoncoq a vraiment pensé à tout ! Le premier prix est de 29€, pourquoi se prover !

DIY : les ateliers

Parce qu’il est souvent plus simple de se lancer dans la création en étant accompagnée, les ateliers Pigeoncoq vous accueillent plusieurs fois par semaine. En vous inscrivant, vous choisirez de confectionner un accessoire, ou bien un sac, petit ou grand. Une fois sur place, vous pourrez sélectionner les couleurs de chaque élément, ainsi que les matériaux. Il sera lors temps de se lancer ! Pour l’inspiration, vous pouvez compter sur Pigeoncoq !

Bar à customisation – rendez-vous au Bon Marché

Jusqu’au 2 octobre, une troisième option s’offre à vous ! Il s’agit du bar à customisation installé au Bon Marché. Une occasion unique de créer intégralement votre propre box de A à Z ! Pas de couleurs imposées, vous avez le champ libre. Bien sur, des membres de l’équipe Pigeoncoq sont sur place pour vous accompagner dans vos choix.

Alors, prêts à vous lancer dans la création ?

Atelier Pigeoncoq 7 rue d’Alexandrie Paris 75002 France – sur réservation

Bar à customisation Le Bon Marché 24 Rue de Sèvres, 75007 Paris