Elan café – super instagrammable café

Si vous ne savez pas résister à une pâtisserie délicieusement girly, ni à un décor digne d’un conte de fée instagrammable, le nouveau Elan café des Galeries Lafayette’ est fait pour vous !

salon de thé ELAN Paris
salon de thé ELAN Paris

Elan café – British ou kitsch à souhaits

Cascade de fleurs roses, couleurs girly, uniforme en accord avec le décor. Les Elan café ont fait leur apparition en Angleterre en 2019 et ils ont inondé la ville de dégradés de roses. Puis ils sont arrivés en France, à Paris plus précisément.

Une volonté revendiquée : être l’adresse la plus instagrammable possible. Du coup tout a été mis en œuvre pour répondre aux envies photographiques des gourmandes.

Tables encastrées dans des murs qui disparaissent sous les roses, cœurs géants, mais aussi label « instagram » sur le menu lui même.

Du coup, sachez qu’en vous rendant dans cet Elan café qui va faire parler de lui, il vous faudra dégainer votre smartphone pour ne pas vous faire remarquer !

Se régaler au salon de thé Elan Galeries Lafayette

Ici, pas de no gluten ni de sugar free. Les pâtisseries comme les boissons sont gourmandes et généreuses. On trouve du nutella ou des loukoums dans le chocolat chaud, et du sirop d’érable dans le latte !

Impossible de tout goûter, mais les assiettes qui passent sont plus alléchantes les unes que les autres ! Le clou de notre goûter aura certainement été ce pain perdu : une explosion de gourmandise !

Elan café - pain perdu
Elan café – pain perdu

La tartelette aux fraises est plus traditionnelle mais tout à fait respectable.

Le choix est infini, la liste des cafés interminable, en résumé, il y a là de quoi se faire plaisir, encore et encore. Alors pourquoi se priver !

Elan café Galeries Lafayette 4è etage
Du lundi au samedi de 10h à 20h et les dimanches et jours fériés de 11h à 20h
40, Boulevard Haussmann 75009 PARIS

MAISON 1729 – Unconventional Restaurant par la Maison Ruinart

Fondée en 1729, la Maison Ruinart est la plus ancienne Maison de champagne. Toujours fidèle à la préservation de l‘art de vivre, elle sait innover et vivre avec son temps. Aujourd’hui, elle vient à notre rencontre dans un lieu atypique : Maison 1729 – Unconventional Restaurant.

Ruinart, Maison 1729 – Unconventional Restaurant

Durant la deuxième quinzaine du mois d’octobre, la Maison Ruinart investit un lieu éphémère et singulier, la Maison 1729 – Unconventional Restaurant. Dans cette adresse éphémère, on trouvera un bar, un salon et une salle à manger. On pourra y déjeuner ou y dîner, toute la proposition étant conçue en accord mets et cuvées de la Maison Ruinart.

Ruinart, Maison 1729 - unconventional restaurant
Ruinart, Maison 1729 – unconventional restaurant

Pour régaler les convives, plusieurs chefs invités vont se relayer et exercer leurs talents. Il y aura entre autres Julien Cohen, Céline Pham ou encore Antonin Bonnet.

Des ateliers seront également proposés, ainsi que des dégustations et des échanges avec les créateurs proches de la Maison.

Une expérience artistique fera écho à l’expérience gustative. C’est  l’artiste David Shrigley qui propose une réinterprétation artistique du patrimoine et du savoir faire de la Maison Ruinart. Il a intitulé « unconventional bubbles » la série de dessins  qu’il expose sur les murs de cette maison pas comme les autres.

Le développement durable sera également au coeur de ce restaurant singulier.

Maison Ruinart – l’étui seconde peau

La Maison Ruinart s’applique à agir  concrètement pour minimiser son impact sur l’environnement. En 2020 elle créé l’étui seconde peau qui vient bouleverser la tradition du coffret. Elle est entièrement réalisée en papier et entoure délicatement la bouteille qu’elle habille.

Après avoir habillé le flacon traditionnel de la maison en 2020,  Ruinart pare désormais ses magnums. Elle a également proposé à l’artiste Antonin Anzil d’intervenir sur l’étui seconde peau de 20 magnums Blanc de Blancs pour une série limitée. Mais pour les découvrir il faudra se rendre directement à la Maison Ruinart, à Reims cette fois !

MAISON 1729 
Unconventional Restaurant
Du 16 au 31 octobre 2021
36, rue Chévert – 75007 Paris
Réservations : www.ruinart.com
Déjeuner 5 plats Alexandre Gauthier – 150 euros
Déjeuners 3 plats – 80 euros
Diners 3 plats – 90 euros
Brunch – 60 euros
Chaque déjeuner, diner ou brunch sera accompagné de cuvée Ruinart.

Thierry Mugler, colorissime – exposition au MAD

Plus qu’un couturier de talent, Thierry Mugler était un créateur de génie qui a révolutionné la mode et la haute couture. L’exposition Thierry Mugler, colorissime au MAD en fait la démonstration et on aime.

Thierry Mugler, colorissime
Thierry Mugler, colorissime

Thierry Mugler – le parcours

À la fin des années 70 Thierry Mugler casse les codes en proposant une femme bien éloignée de la mode hippie de l’époque. Elle est glamour, chic et moderne, et surtout elle ose tout. Jusqu’en 2002, année qui met un terme à son parcours dans la mode, Thierry Mugler s’illustre par sa créativité et son inventivité.

Il met en scène, photographie, propose des univers fascinants et inédits.

Sa signature mode : des silhouettes graphiques qui subliment la femme et lui redonne le pouvoir. Ses défilés sont de véritables shows, ses mannequins sont les personnalités les plus iconiques du moment. L’exposition permet de découvrir la puissance de ses créations et la multiplicité des facettes du personnage.

Thierry Mugler, colorissime – l’exposition

L’exposition s’articule autour des univers les plus forts et marquants de Thierry Mugler.

D’un bestiaire fantastique on enchaîne sur des créatures robotisées aux tenues proches de carrosseries aérodynamique.

Une salle est dédiée à la découverte de ses parfums dont son jus emblématique : Angel.

À l’étage c’est la photographie de mode qui est mise à l’honneur, elle qui fait son entrée dans cet univers à la fin des années 1960.

Des images superbement scénarisées, et une salle dédiée aux prises de vue du créateur lui-même. La visite se poursuit avec des images des défilés spectacles en musique. Dans ce même  espace sont exposées les tenues « too funky »  portées par les plus grandes stars.

La visite est une expérience multisensorielle que je vous recommande absolument.

Exposition Thierry Mugler, colorissime du 30 septembre 2021 au 24 avril 2022
Musée des Arts Décoratifs 107, rue de Rivoli 75001 Paris

Haute maroquinerie 100% made in France : Felger et Phi 1.618

La Rue du Bac est une de ces rues parisiennes où il fait bon flâner. Que ce soit pour le plaisir des yeux ou des papilles. Elle héberge aujourd’hui une nouvelle adresse dédiée à la haute maroquinerie 100% made in France.

EDIT novembre 2023 Les deux marques sont toujours présentes rue du bac mais elles ont désormais chacune leur propre adresse.

souliers sur mesure - Maison Felger
souliers sur mesure – Maison Felger

Haute maroquinerie 100% made in France – Maison Felger

L’histoire de la maison Felger commence comme c’est souvent le cas par un constat personnel des cofondateurs. L’expérience client lors de l’achat d’une paire de souliers de luxe est loin d’être systématiquement parfaite. Ils parlent d’expérience, puisque c’est lors des préparatifs de leur mariage qu’il sont confrontés à la difficulté de vivre un moment d’exception lors de l’achat de souliers de luxe. Sans parler de la qualité qui n’est pas forcément toujours au rendez-vous, même dans le haut de gamme. Et l’idée d’une expérience inédite et parfaite fait son chemin.

Maison Felger - forme et soulier
Maison Felger – forme et soulier

Maria et Cyril vont donc penser l’ensemble des étapes, de la prise de mesure à la livraison des souliers, sur mesure. Pour cela, ils ont recours au savoir-faire ancestral de la région de Fougères, un des berceaux de la chaussure en France au siècle dernier. Pour la prise de mesure, c’est une technologie de prise de mesures numérique qui permet d’avoir l’ensemble des informations concernant le pied à chausser. Quand à la forme qui va permettre la fabrication, elle sera imprimée en 3D, puis recyclée une fois la chaussure livrée.

Modèle, couleur et patine sont choisis par le client. Le cuir utilisé provient de stocks inutilisés de grands noms du luxe français. Pour des souliers parfaitement adaptés au pied de celui qui les portera pendant des années.

Phi 1.168 – le sac aux lignes parfaites

Mue par la même volonté de qualité, made in France, et éco-responsable, la marque de sacs et ceintures Phi 1.618 produit un choix restreint de modèles en éditions limitées par les stocks de cuir disponibles.

sac à main - Phi 1.118
sac à main – Phi 1.118

La créatrice de la marque, Juliette Angeletti, a dessiné tous ses modèles en s’inspirant du fameux nombre d’or Phi, utilisé par Léonard de Vinci pour son homme de Vitruse. Il est connu pour représenter la « divine proportion« , et c’est ainsi qu’elle crée ses sacs, mais aussi l’attache de ses ceintures ou de ses bracelets.

La plus grande difficulté sera de choisir la couleur de ces ceintures en couture sellier. Bonne nouvelle, vous pouvez en prendre plusieurs !

Maison Felger & Phi 1.118 93 et 97 rue du Bac 75007 Paris

 

Top de la semaine : restaurant le Tout-Paris

La course à la nouvelle adresse trendy de Paris ne porte pas toujours ses fruits. Souvent les nouveaux spots ouvrent bien avant d’être en situation d’accueillir leurs clients et régulièrement l’expérience est calamiteuse. Heureusement, il arrive aussi que l’expérience aille au delà des attentes. C’est précisément le cas du restaurant Le Tout-Paris qui a ouvert ses portes il y a une semaine.

Le Tout Paris - carte d'été
Le Tout Paris – carte d’été

Restaurant le Tout-Paris – bienvenue sur les toits du Cheval Blanc

Quel plaisir de passer la porte de cette nouvelle adresse parisienne attendue depuis si longtemps : l’hôtel Le Cheval Blanc.

Un personnel attentionné se charge de l’accueil et de guider vers l’ascenseur qui mène à l’étage du restaurant.  L’accueil est parfait, souriant sans être guindé. Une fois installés, c’est un plaisir de se sentir si bien pris en charge.

Le tout-Paris
Le tout-Paris

La décoration est joyeuse, une explosion de couleurs du sol aux murs. La vue est spectaculaire, mais le ciel pluvieux de cette soirée ne m’a pas permis de l’immortaliser. Pourtant, la Tour Eiffel était bien là, scintillante à heures fixes comme il se doit.

Quant à la prise de commande, qu’il s’agisse de vins ou encore de pâtisseries, les experts sont intarissables et naturellement enthousiastes. Et pour patienter, une délicieuse bouchée au fromage est proposée.

Le Tout-Paris – à table !

La carte se lit en plusieurs temps.

Première étape , « tout commence par… » . Huitres, betteraves, rillettes ou encore gratinée à la louche font partie des propositions pour commencer le repas. On passe ensuite au plat, qui se décline en  » Tout pour un » ou « Tout pour deux« .

Qu’il s’agisse de viande ou de poissons, vous avez le choix de cuisson. Original ! Et tout est délicieux. Comme par exemple ces langoustines.

Ou ce poulpe parfaitement moelleux et sa sauce aux petits légumes.

Sans compter  adorable tian de légumes.

Pour une raison mystérieuse, l’île flottante a toujours été mon dessert favori au restaurant. Quand je la vois dans la liste des desserts proposés à la carte, mon coeur se gonfle de bonheur. Et quand elle est aussi délicieuse que celle-ci, le bonheur est parfait !

île flottante - le Tout-Paris
île flottante – le Tout-Paris

Pour un moment plaisir dans un cadre d’exception, je vous recommande donc le Tout-Paris. Seul bémol : le niveau sonore trop élevé qui finit par nuire à l’expérience. Mettons ça sur les ajustements à apporter par la site. Après tout, le restaurant a ouvert ses portes il y a à peine deux semaines !

Le Tout-Paris Hôtel le Cheval Blanc 8 quai du Louvre 75001 Paris

 

Vivian Maier : une photographe à nulle autre pareille

Vivian Maier est une Ovni dans l’univers photographique du siècle dernier. Cette exposition est la plus grande jamais réalisée pour faire connaitre la richesse de son oeuvre. Il ne faut la manquer sous aucun prétexte.

Vivian Maier au Musée du Luxembourg
Vivian Maier au Musée du Luxembourg

Qui est Vivian Maier ?

Vivian Maier est née de mère française et de père austro-hongrois.

Vivian Maier - New-York
Vivian Maier – New-York

Née à New York elle passe une partie de son enfance en France puis revient aux Etats-Unis. Elle devient nounou, et le restera toute sa vie. La photographie sera une activité qu’elle exercera « à ses heures perdues » . On ne sait que peu de choses de sa vie privée si ce n’est l’attachement que lui gardèrent les premiers enfants dont elle s’occupa et qui prirent soin d’elle à la fin de sa vie : frères Gensburg.

On ne découvre les photos de Vivian Meier qu’après sa mort, alors que ses dizaines de milliers de clichés sont vendus aux enchères, après avoir été entreposés dans un stockage dont les frais de location n’étaient plus payés depuis des années. Cette découverte permet de mettre au grand jour une photographe qui devient une référence dans la photographie de rue. On l’associe désormais aux plus grands noms tels Diane Arbus ou Helen Levitt.

Vivian Maier – l’exposition

Le parcours est orchestré autour des thématiques récurrentes de ses travaux. On commence par découvrir son visage à travers les autoportraits et auto-représentations qui ont jalonné son parcours. Elle se joue des miroirs et des reflets.  Parfois elle se livre à l’exercice de l’autoportrait pur, face caméra. Dans d’autres cas, elle se met en scène de façon plus ludique. On ne perçoit alors que son ombre, un morceau de son visage, ou sa silhouette multipliée à l’infini.

L’exposition permet de prendre la mesure de son talent ainsi que ses multiples facettes. Elle sait capter comme personne des gestes, le mouvement d’une main, des instants de vie.

Ses portraits sont purs et sans artifices.

Quant aux enfants, ils ont occupé sa vie entière, et ses photos disent tout de sa complicité avec eux.

Cette exposition est un voyage dans l’univers d’un génie méconnu de la photographie. Ne la manquez surtout pas.

Exposition Vivian Maier du 15 septembre 2021 au 15 janvier 2022
19 rue de Vaugirard 75006 Paris  –  Tél. : 01 40 13 62 00

La Samaritaine versus le Bon Marché

Pour ceux à qui cela aurait échappé, la Samaritaine a enfin rouvert ses portes après 15 ans de fermeture. C’est désormais une compétition de chaque minute entre les deux grands magasins. Eux qui revendiquent la plus belle histoire, l’offre la plus parisienne, les animations et les installations les plus époustouflantes. J’ai nommé : La Samaritaine et le Bon Marché !

La Samaritaine versus le Bon Marché – un peu d’histoire

Samaritaine - façade historique
Samaritaine – façade historique

La Samaritaine est née d’une histoire d’amour et du talent sans limites de ses deux protagonistes. Tout commence donc par le mariage d’Ernest Cognacq avec Marie-Louise Jaÿ. Ernest commence sa carrière dans le commerce en vendant des étoffes sur le Pont-Neuf . Marie-Louise, elle, est première vendeuse dans un magasin de nouveautés. En 1870 ils ouvrent leur première (petite) boutique : elle ne fait que 47m2 ! Visionnaires, commerçants de talent, ils bâtissent un empire que certains d’entre nous ont connu, avec un magasin qui s’étendait sur 47000m2 dès 1920 et jusqu’au début du XXIème siècle. Aujourd’hui, après les travaux qui ont abouti entre autres à la création d’un hôtel et de logements sociaux, le magasin dispose de 20000m2.

Le Bon Marché lui aussi doit sa longévité aux talents d’un couple indissociable. C’est en 1852 qu’Aristide Boucicaut transforme avec son épouse Marguerite Guerin une petite échoppe,  qui deviendra le premier grand magasin au monde. Ils bouleversent le commerce en introduisant des concepts aussi innovants qu’alléchants pour les clientes. Ainsi, ils inventent les prix fixes, la livraison à domicile, et même la vente par correspondance. Avec le Bon Marché vont naitre le mois du blanc et les soldes. Sans oublier la possibilité d’échanger les articles. Tous les autres grands magasins qui vont naitre dans la foulée s’inspireront de ce modèle absolument unique en son temps.

Pour résumer donc, dans la compétition historique Le Bon Marché remporte le combat haut la main !

Le Bon Marché 1 – La Samaritaine 0

La Samaritaine versus le Bon Marché – shopping aujourd’hui

Le Bon Marché a largement évolué ces dernières années dans sa proposition mode. Longtemps identifié comme une adresse de luxe, réservée à une cible bourgeoise et principalement de quartier, le grand magasin a élargi sa proposition tout en se maintenant dans une offre haut de gamme.

Tout est dans le twist apporté par la sélection de nouvelles marques pointues et méconnues du grand public, dans tous les domaines, de la beauté à la mode en passant par l’accessoire.

Le Bon Marché s’applique également à faire vivre un espace au rez-de-chaussée en proposant des produits sourcés avec soin et plus abordables.  Les hommes ne sont pas en reste, avec un étage entier qui leur est dédié pour la mode et l’accessoire.

Enfin, la proposition pour la maison s’est élargie, du linge au mobilier, et le Bon Marché dispose aussi d’une librairie !

La Samaritaine, quant à elle, a fait le choix de s’adresser principalement aux femmes, dans le registre du luxe. Bien loin de ce qu’elle était du temps lointain où je l’ai connue.

Plus de magasin dédié aux enfants, plus rien pour les amoureux de DIY. Quant au bricolage, le dernier marteau vu par la Samaritaine est sans doute un de ceux utilisé lors des travaux de restauration du magasin.

La signature shopping du lieu est sans doute le sous-sol dédié à la beauté, spectaculaire en taille et en variété de marques proposées. Un espace streetwear s’adresse aux amateurs de sneakers collector et de marques pointues dans cet univers que je connais peu.

boutique Loulou - La Samaritaine
boutique Loulou – La Samaritaine

Enfin, la boutique Loulou au rez-de-chaussée est un concept store qui permet de s’offrir un souvenir type goodies pour ceux qui ne voudraient pas repartir les mains vides !

En termes de qualité de la proposition shopping, pour la plus grande richesse de son offre, pour la plus grande variété de la proposition, mon point va au Bon Marché

Le Bon Marché 1 – La Samaritaine 0 

Samaritaine et Bon Marché – La proposition gourmande

A la Samaritaine, chaque étage propose un choix de pauses gourmandes, variées et complémentaires. On commence par les plus spectaculaires, directement sous la coupole, face à la structure métallique entièrement restaurée et ses fresques emblématiques.

Là, champagne à volonté, déjeuner ou pause goûter permettent de savourer les plats, le moment et l’architecture à couper le souffle.

Au gré des espaces, on peut savourer un café de la brûlerie des Gobelins, prendre un encas chez la Maison Plisson, ou un déjeuner en mode high tea ou salade rafraichissante chez « la dinette by Dalloyau ».

Des corners pâtisseries sont également disséminés dans le magasin, dans des endroits assez inattendus mais qui peuvent ainsi se révéler être d’excellentes surprises !

Bien sur, rien ne rivalise avec la Grande épicerie du Bon Marché s’il s’agit de faire ses courses. Mais pour un instant de plaisir gourmand, la Samaritaine remporte la mise !

Le Bon Marché 0 – La Samaritaine 1

La vie à la Samaritaine et au Bon Marché

Si je devais résumer cet aspect de la compétition, je dirais qu’il s’agit d’installations versus animations.

Le Bon Marché met un point d’honneur à animer son espace en enchainant les installations artistiques sous sa coupole et tout autour de ces célèbres escalators. Elles sont toujours spectaculaires, parfois poétiques, souvent porteuses de messages.

La Samaritaine - parade annniversaire
La Samaritaine – parade annniversaire

A la Samaritaine, depuis la réouverture ce sont les animations qui ont pris le pas. Parades, danses sur le parvis, musique sont proposées aux passants sur la place devant le bâtiment comme aux clients dans les étages. J’avis adoré le spectacle lors de la réouverture.

J’ai été moins sensible aux parades visibles ces jours ci pour fêter les 150+1 ans… Il faut donner du temps au temps bien sur, alors pour le bel effort de la Samaritaine, et la constance du Bon Marché, ce match sera exaequo !

Le Bon Marché 1 – La Samaritaine 1

A ce stade, Le Bon Marché l’emporte avec 3 contre 2.

Mais c’est sans côté l’émerveillement qui ne se dément toujours pas devant la beauté architecturale de La Samaritaine, entre mosaïques, structures métalliques, escalier spectaculaire et verrière incroyable. Cela vaut bien un point bonus !

Je déclare donc un résultat exaequo entre ces deux temples du shopping parisien. Mais je reviendrai dans quelques semaines pour revoir le classement !

Quant à vous, une préférence ?

 

Shabour Paris – partez en voyage

Voilà si longtemps que je tentais de réserver, sans succès. Jusqu’à ce vendredi 20 août 2021 ! J’étais donc prête à immortaliser chaque instant de ce voyage culinaire. Pourtant, une fois sur place, le ballet a commencé en cuisine, je me suis laissée happer par cet univers envoûtant et j’ai décidé de profiter de chaque minute. Mon dîner chez Shabour fut l’expérience culinaire la plus unique que j’ai vécue depuis bien longtemps.

Shabour - artichaut vinaigrette
Shabour – dessert artichaut vinaigrette

Shabour – Un lieu déstructuré

Je n’avais encore jamais vu de salle de restaurant telle que celle de Shabour.  Ici, l’équilibre est au centre.

Shabour Paris
Shabour Paris

Au centre, où se trouve la cuisine, là où le chef Dan Yosha et son équipe s’activent. Quant aux convives, ils sont attablés autour d’eux, sur un comptoir en carré. Tout autour de vastes baies vitrées. Quand au nom du lieu, il est proche du mot « cassé «  en hébreu (shavour). Pourquoi ? Parce que le  club de jazz qui se  trouvait là a du être entièrement détruit pour créer l’atmosphère voulue. Le mot shabour est donc devenue emblématique de la période de travaux qui a mené au lieu tel qu’il est aujourd’hui. Un look industriel, une salle traversée de tuyaux qui courent le long du plafond, au dessus des murs bruts en béton. Tout cela étant délibérément adouci par le choix d’une vaisselle délicate et délicieusement vintage.

Shabour – une ambiance débridée

Des l’arrivée une sorte d’intimité se crée avec l’équipe. Chacun, tour à tour, va nous guider à travers les étapes du voyage Shabour. L’espace est ponctué d’injonctions du chef lancées d’une voix forte et décidée, accueillies par un « oui chef » souriant et enthousiaste.

Shabour - haminados
Shabour – haminados

Ne cherchez pas le calme ici, une ruche est forcément bruyante et joyeuse. Parfois il est compliqué de capter le descriptif d’un plat décliné par un des membres de la cuisine, mais l’on en perçoit le sourire et l’assiette parle d’elle même !

Shabour – l’experience gastronomique

Le menu unique, et son accord mets vins, sont un périple entre la France et Israël, mais aussi à travers le monde. Saveurs, techniques culinaires, épices et mets se mêlent pour offrir le meilleur des cuisines de France et de Méditerranée. Quant aux vins, ils émerveillent les sens, nous entrainant de France en Autriche en passant par l’Afrique du sud.

Chaque plat surprend, émerveille et régale.

Le voyage SHABOUR
Le voyage SHABOUR

Je l’ai dit, peu de photos, juste le bonheur du moment. Je vous invite à faire de même. Pensez à moi lorsque vous prendrez la dernière touche surprise chocolatée d’un repas qui va de surprise en découverte.

 Shabour 19 Rue Saint-Sauveur, 75002 Paris

Damien Hirst – cerisiers en fleurs

Mais qui est donc l’artiste derrière ces tableaux monumentaux qui respirent la joie de vivre ? Damien Hirst, qui a passé une partie non négligeable de sa carrière à explorer la mort sous tous ses angles, nous prend par surprise avec ses cerisiers en fleurs exposés à la Fondation Cartier.

Damien Hirst - cerisiers en fleurs
Damien Hirst – cerisiers en fleurs

Damien Hirst – indéniablement joyeux

Avec cette série de 107 œuvres dont 30 sont exposées à la Fondation Cartier pour l’art contemporain l’artiste propose une facette insolite de sa personnalité.

Damien Hirst - Fondation Cartier pour l'art contemporain
Damien Hirst – Fondation Cartier pour l’art contemporain

Lui qui est connu pour ses cadavres d’animaux immergés dans du formol , toujours dans une quête de la mort et de ses méandres, voilà qu’il nous offre une explosion de couleurs dont j’avoue qu’elle est bienvenue en ces temps incertains . En observant les oeuvres on imagine l’expérience parfaitement jouissive de l’artiste en action, alternant entre peinture au pinceau, en mode pointillisme réinventé, et projection de couleurs et de matière dans un geste de quasi libération.

L’exposition « Cerisiers en fleurs »

C’est Damien Hirst lui même qui a sélectionné les œuvres et décidé de l’accrochage. La scénographie d’une pureté totale permet au visiteur de s’immerger dans la peinture tout comme l’artiste l’a été alors qu’il peignait ces tableaux.

Connu surtout pour ses sculptures, Damien Hirst a toujours peint et l’on connait  ses « spot paintings » très codifiés consistant en séries de points de couleurs toutes différentes apposés de manière très codifiée sur la toile par une armée d’assistants.

Ici on est dans la continuité de cette approche, à la différence du fait qu’il a tout peint lui-même. Ces représentations multiples de cerisiers en fleurs sont à la frontière de l’abstraction et de la figuration. Comme un clin d’oeil à la figuration florale, grand classique de la peinture des siècles passés.

Pour finir, je m’offre le plaisir de partager avec vous cette publicité à laquelle j’ai immédiatement pensé en découvrant l’exposition.

DAMIEN HIRST- Cerisiers en fleurs
Fondation Cartier pour l’art contemporain  261 Boulevard Raspail, 75014 Paris

Restaurant Sellae – pépite (presque) secrète

Le 13ème regorge de trésors. Le restaurant Sellae en est un. Quel bonheur de savoir qu’une si belle adresse, généreuse et abordable, se dissimule là où personne ne l’attendait.

Restaurant Sellae – la troisième adresse de Thibault Sombardier

Thibault Sombardier s’est construit auprès de Marc Meneau, Bernard Constantin, ou encore Yannick Alléno. Très vite, il fait la découverte du poisson et en explore toutes les dimensions. C’est dans le restaurant étoilé Antoine qu’il s’épanouira pleinement dans une cuisine tournée vers les produits de la mer. Après avoir participé à Topchef, qu’il ne remportera pas, il ouvre sa première table en 2016 : Mensae. Et en 2018, Sellae ( chaise en latin) ouvre ses portes dans une rue discrète du XIIIème arrondissement. Le restaurant Antoine n’a pas résisté à la COVID, mais Mensae et Sellae ont rouvert leurs portes pour notre plus grand plaisir.

restaurant SELLAE
restaurant Sellae

Restaurant Sellae – l’équilibre parfait

La décoration est sobre et élégante, tout en maintenant une décontraction accueillante. L’accueil est souriant et efficace. Quant à la carte, elle est alléchante, respire la fraicheur et les produits de saison.

Restaurant Sellae - la carte
Restaurant Sellae – la carte

Quant au menu du jour, il est devenu ma référence absolue en termes de qualité, et de qualité/prix.

Chaque assiette est parfaitement aboutie et on y perçoit une touche de raffinement aussi décomplexée qu’inattendue. Quel bonheur de se régaler sans se ruiner dans un cadre aussi agréable.

Sellae - l'oeuf mollet
Sellae – l’oeuf mollet

Et si l’oeuf mollet est le test ultime, Sellae passe haut la main ! Comme pour tout le reste d’ailleurs.

Avec une mention toute particulière pour les desserts qui subliment les saveurs sans sombrer dans l’excès de douceur.

Vous ‘aurez compris, je suis complètement séduite, et Sellae me reverra, aucun doute la dessus !

Sellae 18 Rue des Wallons, 75013 Paris
fermé dimanche et lundi