Le théâtre du Châtelet – réouverture en grand

Les travaux du Théâtre du Châtelet ont pris fin et l’établissement a réouvert ses portes aujourd’hui en grand. Au propre et au figuré puisque cet évènement a donné lieu à une parade qui s’est déroulée de la place de l’Hôtel de Ville jusqu’à la place du Châtelet, accompagnée de percussions, danses, démonstrations de cirque et marionnettes géantes.

Le théâtre du Châtelet – la renaissance

Il a fallu plus de deux ans et demi de travaux pour que nous puissions découvrir un théâtre restauré et rénové.

La salle elle-même a ainsi retrouvé l’esthétique proche de son état d’origine lors de l’inauguration du Châtelet en 1862.

Il en est de même pour les espaces d’accueil, façades et toitures. Le théâtre du Châtelet ouvre donc une nouvelle page de son histoire.

Construit en 1862 à la demande du Baron Haussmann, il a rapidement une place centrale dans la vie musicale française. Il permet ainsi de faire découvrir au public les plus grands compositeurs de l’époque. Musique classique, art lyrique, puis « musicals » s’enchainent. A la fin du XXème siècle la direction entreprend de rajeunir l’image du théâtre et propose une politique tarifaire associée à une programmation qui visent à rajeunir le public.

Avec sa réouverture aujourd’hui, le théâtre se propose de devenir engagé et participatif , et de multiples spectacles hors les murs programmés durant les travaux en ont déjà donné un aperçu. Sans oublier ce premier spectacle : Parade, qui fait intervenir des professionnels bien sur, mais aussi des amateurs, pour le plaisir de tous.

Le théâtre du Châtelet – Parade

C’est avec le spectacle Parade que le théâtre lance sa programmation. Parade a été créé en mai 1917 au théâtre du Châtelet suite à une commande des Ballets russes de Serge de Diaghilev . Il s’agit d’un  ballet en un acte composé par Erik Satie, sur un poème de Jean Cocteau, les décors, costumes et le rideau de scène de Pablo Picasso.

 

Pour Parade, qui se jouera demain samedi ainsi que dimanche, le spectacle revêt de multiples formes. Ainsi, demain samedi, dès 18h00 le public pourra assister à un spectacle de percussions, accompagnées de marionnettes géantes et agrémenté de nombreuses surprises. Il en sera de même dimanche, à 13h00 ainsi qu’à 18h00.

Ce cortège rythmé et joyeux se dirigera ensuite vers le théâtre, et le spectacle continuera.

Pour commencer, c’est dans les foyers du théâtre que les visiteurs pourront s’immerger dans le monde d’Erik Satie en déambulant de salon en salon. Et pour finir, le spectacle dans la grande salle du théâtre.

La programmation et les ateliers

Après Parade, on rentrera dans le vif de la programmation du théâtre du Châtelet. Et elle sera riche en nouveautés et créations. Avec Les Justes c’est  Abd Al Malik qui adapte et met en scène la célèbre pièce d’Albert Camus. Puis le ballet refait son entrée en force avec  William Forsythe qui présente son nouveau programme en deux actes : A Quiet Evening of Dance. Vous pourrez étudier l’intégralité de la programmation, mais sachez que le théâtre propose une nouveauté hors du commun : des ateliers ! De cette façon,  chacun pourra prendre part au processus créatif des spectacles concernés,  et surtout y participer : tentant non ?

Théâtre du Châtelet 2 rue Edouard Colonne 75001 Paris

Richard Bohringer – théâtre de l’Atelier

Richard Bohringer n’est plus en colère

Seul sur scène, il nous guide dans les méandres de sa mémoire.

Bohringer
Des épisodes de sa vie, des images de temps passés, révolus, de sa jeunesse, de ses errances.

Entre les textes qu’il a lui même écrits, c’est à nous qu’il s’adresse. Et là on le découvre drôle, sensible.
Il parle, raconte, il se livre même, fragile et sensible.

Puis il replonge dans un texte écrit, le voyage continue, de l’alcool aux amis,  aux galères et aux rencontres, une vie qui se déroule.
Mais surtout, il est comme apaisé, comme si les obstacles nombreux et compliqués qu’il a franchis lui avaient donné cette force rare d’apprécier chaque instant de la vie.

Il est drôle, sensible et tendre.

Tendre quand il parle de sa fille avec qui il a pris tant de plaisir à jouer sur cette même scène, se garantissant ainsi comme il le dit, de la voir chaque jour, soir après soir.

On vit là un de ces moments de sincérité absolue comme le théâtre en offre parfois, quand l’amour et le cœur de l’artiste débordent de la scène pour éclabousser le publique tout entier.

Cette salle devrait être remplie chaque soir, soir après soir, pour les 30 représentations programmées.

Alors ne manquez pas cette superbe performance d’un homme seul sur scène, un grand acteur si familier qu’on ne connaissait peut-être pas vraiment et qui nous livre son âme.

Quitte à prendre, comme il le dit lui-même, des billets  » Tic-tac »!

Traine pas trop sous la pluie

du mardi au samedi à 19h00
Théâtre de l’atelier 1 place Charles Dullin 75018 paris

A TORT ET A RAISON – Théâtre Hébertot

A TORT ET A RAISON – Théâtre Hébertot

« Vous aimez Beethoven ? … Ah c’est bien ce que je pensais … ».
A tort et A raison
A tort et A raison
Parce que lui n’aime pas Beethoven. En fait, il ne connait rien à la musique. Commercial dans les polices d’assurance dans le civil, il est bien loin de l’univers  culturel de celui qu’il va devoir interroger.
C’est pour cette raison qu’on lui a confié cette mission. Pas d’affect, aucune trace de vénération artistique envers la personne qu’il doit interroger : le grand chef d’orchestre allemand Wilhelm Furtwängler.
Lui, c’est le Commandant américain Steve Arnold (joué par le convaincant Francis Lombrail)
 
Nous sommes en 1946, l’Allemagne commence sa « dénazification ». Le commandant revient du front de l’est où il a participé à la libération des camps. Cette épreuve l’a bouleversé. Pour lui, désormais, tous les allemands sont coupables. Coupables de n’avoir rien vu, rien fait, et pour ceux qui le pouvaient, coupables de n’être pas partis.
 
Wilhelm Furtwängler, justement, est resté. Il a passivement servi le régime, sans zèle mais sans rébellion. Il a même dirigé l’Orchestre Philharmonique de Berlin en 1942 pour l’anniversaire d’Adolf Hitler. Est-il coupable ? Mais si oui, de quoi est-il coupable ?
 
Michel Bouquet prête sa voix vieillissante au chef d’orchestre qui jette ses dernières ressources dans sa défense. L’art et la musique passent au-dessus de tout. Voilà son credo. « L’art n’a rien à voir avec la politique. J’ai voulu garder intacte cette lumière, pour qu’elle renaisse quand le cauchemar serait terminé » dit Furtwängler.
 
Pendant deux heures, les deux hommes se livrent à un combat âpre, sans que l’on parvienne à trancher : qui à tort et qui a raison ? Comme dans « Collaboration » qui mettait en scène l’amitié, entachée par la guerre, de Richard Strauss et de Stefan Zwieg, l’auteur Ronald Harwood s’interroge de nouveau sur le comportement des artistes pendant la période nazie. Fallait-il fuir ou poursuivre coûte que coûte sa mission supérieure, celle de célébrer l’art ? Lorsque l’art devient un « art officiel », au service de la politique, ne s’égare-t-il pas dans les ténèbres ?
 
Pour son enquête, le Commandant américain est assisté d’un jeune homme et d’une jeune femme. Tous les deux aiment Beethoven, tous les deux aiment la musique, tous les deux admirent le chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler.
Et pourtant …
Lui, le jeune juif allemand, dont les parents sont morts à Auschwitz, qui est désormais militaire américain.
Elle, la jeune allemande, fille d’un célèbre opposant à Hitler.
En somme, ceux qui sont les plus proches du drame sont ici les plus indulgents.
 
Cette répartition cousue de fil blanc des rôles est un peu trop lisible.
Il manque peut-être au texte une certaine subtilité pour paraître vraiment crédible.
On comprend trop vite les enjeux et le déroulement de la pièce ne nous en apprend guère plus.
 
Mais le théâtre a cela de particulier que la magie se niche parfois dans des pièces imparfaites.
On est pris par la force du spectacle et des acteurs qui se livrent, on applaudit, on se lève …
 
C’est ce que je retiendrai de cette pièce que je vous invite à aller voir ne serait-ce que pour le plaisir de voir un des plus grands acteurs français de notre époque sur scène. Et ceux qui lui donnent la réplique sont tout particulièrement à la hauteur !
 
Théâtre Hebertot 78bis Boulevard des Batignolles, 75017 Paris
 
critique écrite à deux mains avec C lui

Vente exceptionnelle de costumes au théâtre du Châtelet

Le théâtre du Châtelet est un théâtre emblématique de Paris. Des dizaines de spectacles s’y succèdent, et à chaque fois, les costumes sont exceptionnels et uniques.

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Auriez vous envie de posséder un de ces costumes, ou juste une pièce ? Brocas, taffetas, soie, velours, autant de termes qui font rêver et voyager dans le monde et dans l’imaginaire.

Et bien figurez-vous que le théâtre du Châtelet met en vente plus de 600 pièces de costumes. Chacune d’entre elles a été fabriquée  dans les ateliers du théâtre. Etre un théâtre de production, c’est créer de A à Z un spectacle, et les costumes en sont une des parties les plus visibles et mémorables.

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Alors, si vous vous imaginez déjà dans une de ce superbes tenues, que vous les ayez admirées de loin en images ou de plus près en assistant à un spectacle, c’est le moment !

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La vente, ouverte au grand public aura lieu ce samedi de 11h à 16h.

Précision importante, les pièce seront vendues à des prix allant de 5€ à 100€ maximum.

Ne manquez pas cette vente exceptionnelle ! Je me souviens, il y a maintenant plus de 10 ans, j’avais acheté un costume de l’Opéra qui faisait alors aussi une vente, et ce fut une expérience unique et très excitante je dois dire !

Théâtre du Châtelet  1 Place du Châtelet, 75001 Paris

Jacques Weber est Flaubert au Théâtre de l’ Atelier

EDIT : la dernière représentation se déroulera le 25 juillet 2015
Jacques Weber rentre dans la peau de Gustave Flaubert durant tout l’été.
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On avait quitté Jacques Weber il y a quelques mois dans « Hotel Europe » de Bernard Henri-Lévy, dans la peau d’un écrivain/philosophe éructant maladroitement contre la bêtise de ce monde.
Le re-voici prêtant sa voix et son corps massif à un autre écrivain, l’auteur de Salambô et de L’éducation sentimentale, Gustave Flaubert.
Et cette fois, on y croit tout à fait. L’ermite normand, enfermé dans son manoir, obsédé par sa production romanesque, refusant de se rendre à Paris où sa bien-aimée Louise le somme pourtant de se rendre, ne s’offrant que de rares escapades à Rouen pour rendre visite « aux filles », il semble bien nous faire face, là sur la scène du théâtre de l’Atelier.
Flaubert a écrit bien plus de lettres que de livres. Quelques romans seulement et des centaines de missives, à Louise bien sûr, mais aussi à des lectrices, des admiratrices, à ses collègues écrivains, à son amie Georges Sand, et à beaucoup d’autres. C’est donc naturellement dans cette abondante correspondance qu’a puisé Arnaud Bedouet pour dessiner le portait de l’auteur.
En fait de portrait, c’est plutôt une longue complainte. Gustave n’a plus foi en grand chose, en dehors de son art et de son talent. Les attentes des femmes vis-à-vis de l’amour l’exaspèrent. « L’amour après tout n’est qu’un curiosité supérieure, un appétit de l’inconnu qui vous pousse dans l’orage, poitrine ouverte en tête en avant ». Les honneurs le rebutent. S’il rêve de se voir élire à l’Académie Française, ce n’est que pour imaginer un tonitruant discours de refus. « Nos gouvernants sont des dindons qui passent pour des aigles et font la roue comme des paons. » La société toute entière ne trouve plus grâce à ses yeux, et encore moins le système politique qu’il a vu osciller toute sa vie de la monarchie à la démocratie, en passant par la dictature et le chaos. « Tout le rêve de la démocratie est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »
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Jacques Weber interprète Gustave avec le brio qu’on lui connait. On peut simplement avoir un regret. Weber ne se complait-il pas dans la facilité de ces one man show ? On aurait envie de voir l’acteur donner la réplique, rejouer dans Cyrano ou dans Don Juan. Un acteur solitaire, fut-il un immense acteur, risque à la longue de prendre trop de place et de n’en laisser que trop peu à ses personnages.
Article écrit par C Lui
photos par Kim Weber
Théâtre de l’Atelier
1, place Charles Dullin
75018 Paris
RÉSERVATIONS : 01 46 06 49 24

Singin’ in the rain – Théâtre du Châtelet

Singin’ in the rain – comédie musicale emblématique

Il y a ceux qui, comme moi, connaissent le film par coeur, et puis ceux qui découvrent, ceux pour qui c’est une première fois.

Singin' in the rain
Singin’ in the rain

Pour les uns comme pour les autres, assister au spectacle que j’ai eu la chance de voir hier au théâtre du Châtelet à l’occasion de la générale sera un moment inoubliable si j’en crois les tonnerres d’applaudissements qui ont clôturé la soirée.

Singin’ in the Rain donc.

Un chef d’oeuvre de la comédie musicale américaine, produit par Arthur Fred, le producteur également du non moins célèbre « Un américain à Paris » .

L’histoire se base sur les oeuvres d’un couple de créateurs, lui même, qui fut parolier pendant des années, et son partenaire, le compositeur Nacio Herb Brown.

Aparté et synopsis – pour ceux qui ne connaîtraient pas le synopsis de ce joyau musical

Nous sommes à la fin des années 20. Don Lockwood, issu d’un milieu modeste, est devenu une star du cinéma muet. Il partage l’affiche avec Lina Lamont, qui est est amoureuse de lui et entretient les rumeurs dans la presse de leurs supposées fiançailles.
Et voilà que sort le premier film parlant, qui connait un succès fulgurant. Se pose alors la question de faire un film utilisant cette nouvelle technique avec les deux stars. Seulement voilà, Lina Lamont a une voix de crécelle et ne sait absolument pas chanter.
C’est Cosmo Brown, l’ami de toujours de Don Lockwood, qui a une idée de génie : faire doubler Lina Lamont par une jeune chanteuse et actrice talentueuse qu’ils ont rencontré peu de temps auparavant et dont Don Lockwood est tombé amoureux : Kathy Selden.
S’en suivent rebondissements, tentatives d’anéantissement de la carrière de Kathy par Lina, jalouse de son amour avec Don et de son talent.
Mais nous sommes à Hollywood, et tout est bien qui finira bien , bien entendu !

 Je m’adresserai plus particulièrement à ceux, qui, comme moi, ont vu et revu le célèbre film avec Gene Kelly, Donald O’Connor et Debbie Reynolds. 

Ceux qui comme moi connaissent chaque scène, chaque chanson, et vont chercher les visages et le talent des acteurs qui ont créé le film. 

A vous donc, je dis : vous aussi, vous allez adorer. Celui qui est, pour moi, le plus difficile à remplacer, est Gene Kelly. Ce danseur unique, acteur incomparable, dont il est ambitieux de prendre la place. 

Celui qui, à mon goût, habite le plus rapidement son personnage, c’est Daniel Crossley, alias Cosmo Brown.

Mais oublions les comparaisons, oublions aussi l’absence de Cid Charisse, pour en venir à cette comédie musicale parfaitement réalisée et mise en scène, dans la veine des meilleures comédies musicales de Broadway.

On est pris par l’histoire, happé par les chansons et les danses, emporté par la musique, magnifiquement interprétée par l’Orchestre de chambre de Paris, émerveillé par un final éblouissant, comme pour toute comédie musicale qui se respecte.

J’ai adoré le parti pris d’intégrer à la mise en scène les spectateurs dans la salle. La frontière entre la scène et le théâtre tout entier s’estompe pour finir sur un moment unique au cours duquel nous avons tous fait partie de la même histoire, comme si nous étions tous entrés dans le film pour en devenir les figurants.

Enfin, une mention spéciale pour les costumes, superbes, magnifiques, splendides !

Vous l’aurez compris donc, je recommande chaleureusement ce show à tous ceux qui ont envie d’être éblouis et transportés par la musique et par la danse, comme on l’était à la grande époque de la comédie musicale.

Singin ‘in the rain

du 12 au 26 mars 2015 COMPLET
nouvelles dates du 27 novembre 2015 au 15 janvier 2016
Théâtre du Châtelet, 2 rue Edouard Colonne, 75001 Paris

L’être ou pas – Arditi et Russo

Juif . L’être ou pas : une question d’actualité
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 Une comédie de Jean-Claude Grumberg avec Pierre Arditi et Daniel Russo.



Deux voisins qui se croisent dans l’escalier. Une question anodine est lancée, ou plutôt une question intrusive, peut-être encore une simple question de curiosité : « vous êtes juif ? » . Et l’échange est lancé.
Ils vont se croiser, se recroiser, et tenter d’élucider la question, voire même de résoudre le problème.
Seulement voilà, la réponse est complexe, bien plus complexe que ne le pense celui qui la pose, mais aussi bien plus complexe que celui qui l’est ne peut le dire.
Tous les poncifs classiques sur les juifs, leur pouvoir, leur relation à Israel, sont donc énoncés avec grand sérieux par celui qui soudainement s’intéresse.
L’intéret se transforme en antisémitisme ordinaire, virevolte pour devenir soutien et bienveillance, puis défiance, menace, agression, pour se transformer à nouveau, tout cela sur fond « d’informations » trouvées sur Internet. Et oui, « si c’est sur Internet, alors cela doit être vrai  » !

On sourit, on rit parfois. On est d’autant plus frappé par la profonde bêtise de la ribambelle des préjugés antisémites  primaires qu’ils sont là assénés les uns après les autres, comme dans un concentré déconcertant de stupidité.

Arditi pourrait être son personnage, ou le contraire, tant ses propos pourraient être les siens.

Les deux acteurs sont justes tant dans leur attitude que dans leur interprétation.

Ce qui restera pour moi, c’est qu’on en peut pas apporter de réponse monolithique à une question qui touche à l’identité profonde, quelque soit son essence.
La pièce est très courte, une petite heure, pour un sujet brulant, survolé, certes avec humour, et par  deux acteurs de qualité, mais néanmoins survolé.
Je vous laisserai la surprise de la chute. Loin d’être une conclusion, elle est, s’il cela était nécessaire, une illustration de plus que la réponse à la question du départ n’a pas encore été trouvée.

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Théâtre Antoine
14 Boulevard de Strasbourg, 75010 Paris

Caroline Vigneaux tombe la robe

Caroline Vigneaux tombe la robe, pour notre plus grand plaisir à tous !

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Elle arrive en tenue d’avocat et se lance dans un superbe monologue qui s’avère être une plaidoirie célèbre et historique, celle qui sera à l’origine de sa vocation.

Car, vous l’aurez compris, Caroline Vigneaux est, enfin, a été, avocate.

Mais le ton change très vite. Nous restons pour commencer dans le même univers, à coup de « speed dating judiciaire »  et de quête du client innocent. 

Elle nous plonge dans les anecdotes de sa carrière d’avocate balbutiante – la carrière, pas elle, parce que je vous garantie qu’elle ne balbutie pas, mais alors pas du tout!

Vous ferez connaissance de Maître Profond, vous comprendrez qu’il ne fait pas m’énerver notre Caroline, parce qu’autrement ça risque de lui « donner envie de déboulonner une éolienne » – vous comprendrez mieux après avoir vu le spectacle !

Vous allez découvrir des concepts qui vous étaient méconnus jusqu’à ce jour, tel le potacon … Je ne vous en dis pas plus !

Mais surtout, voici quelques conseils d’usage avant de vous préparer à rire pendant une heure trente sans interruption :
– si vous vous appelez Nathalie et que vous travaillez à Pôle Emploi, ce spectacle n’est peut être pas recommandé …
– si vous êtes vosgien ou vosgienne, vous serez comme chez vous et aurez le droit à un traitement de faveur
– si vous êtes fan de foot, et tout particulièrement de l’OM, de grâce, gardez votre sang froid
– si vous ne connaissez pas Jacqueline Maillan, ne vous inquiétez pas
– et surtout, par dessus tout, évitez le premier rang . Conseil d’ami !

Caroline sera encore pour une semaine au Palais des Glaces, puis dans toute la France en tournée. Et elle reviendra en 2016, à l’Olympia. Alors d’une façon ou d’une autre, ne ratez pas son spectacle !

Palais des Glaces
37 RUE FAUBOURG DU TEMPLE – 75010 PARIS tel : 01 42 02 27 17
reservations

Qui vient au théâtre avec moi ?

Edit du 9 février 2015
Un grand merci aux 15 participantes qui ont tenté leur chance.
Randomizer a frappé, et la gagnante a le numéro  1 c’est à dire qu’il s’agit de Framboize !
Merci de me communiquer tes coordonnées pour que tu puisses être inscrite sur la liste des invitées !
Capture d’écran 2015-02-09 à 19.07.31
Un one woman show, qui raconte le parcours de son interprète, une jeune femme qui décide de changer de vie, c’est la perspective d’un spectacle authentique, et drôle, et c’est ce que je vous propose pour le 12 février au soir.
 
En effet, Caroline Vigneaux souhaite vous inviter, le jeudi 12 février à 21h15, à son spectacle « Caroline Vigneaux quitte la robe », qui se jouera au Palais des Glaces (Paris 10ème) et dont la toute presse a salué le talent.
Capture d’écran 2015-01-30 à 17.31.14
Quand je dis vous, c’est l’un de vous, lecteurs et lectrices.
Parce qu’en fait, il s’agit d’aller assister au spectacle, avec moi, et de surcroit, de rencontrer l’humoriste en personne, après le spectacle, autour d’un buffet !
 
Pour être de la partie, c’est simple :
il vous suffit de répondre à cette question dans un commentaire que vous laisserez sur cet article.
 
 « Quel était le métier de Caroline Vigneaux avant d’être humoriste? »
 
Le 9 février, je tirerai au sort le nom du gagnant ou de la gagnante, et il faudra alors m’envoyer vos coordonnées .
 
Et nous nous retrouverons sur place, le 12 février, pour assister au spectacle.
 
Alors vous êtes partants ?
Palais des Glaces
37 rue du Faubourg du Temple 75010 PARIS

Luchini et moi

Luchini et moi

C’est grâce à la box culturelle que j’ai découvert cette pièce, cette petite pépite d’humour.

Mais de quoi s’agit-il ?

La box culturelle est une box. Jusque là, je ne vous dis pas grand chose de surprenant ! Sauf que personnellement, je ne suis pas fan de box.

BoxCulturelle

Déjà envahie par les objets et les choses, en recevoir d’autres que je n’ai pas personnellement choisies ne me séduit pas. Sauf que dans le cas présent, il s’agit d’une box culturelle. Et la culture a cet avantage d’être immatérielle.

Dans la box, j’ai donc trouvé de quoi enrichir mon esprit, faciliter des découvertes artistiques, et même m’apporter bien être et détente puisque une invitation pour deux dans un hammam parisien était également jointe.
Deux billets pour accéder à l’exposition en cours du musée du quai Branly, deux entrées pour le salon de la photo, un livre ( cette fois il s’agit d’un livre, mais la prochaine fois ce sera un cd, ou encore un dvd), et le choix entre deux pièces de théâtre. 

Luchini et moi – Avec Luchini sur scène, mais sans lui en fait !

Nous avons donc choisi : « Fabrice Luchini et moi » au théâtre de l’Archipel. Et si la box culturelle maintient un tel niveau d’exigence et de qualité dans ses propositions à venir, je dis oui, oui, et oui !

Fabrice Luchini et moi – par et avec Olivier Sauton

Un acteur talentueux, enfin deux en fait ! 
Nous allons si souvent au théâtre voir ceux qui sont censés être de grands acteurs pour en ressortir déçus, voir exaspérés par une débauche de condescendance et de prétention, et là, nous avons vécu un vrai moment de pure bonheur.
Bonheur de la langue, de l’interprétation.
Bon, bien sur, au début, Luchini joue mieux, mais c’est normal, il est plus expérimenté ! Mais Olivier dépasse vite le maitre ! J’ai adoré son jeu, sa façon de se dédoubler, la manière dont il occupe l’espace, TOUT l’espace.
Je peux vous dire que quand la pièce commence et que l’on  voit apparaitre Fabrice sur scène, c’est un véritable choc ! Mais je ne vous en dis pas plus : allez-y !
Bref, la box m’a ouvert un champ des possibles vers lequel je ne me serais pas tourné seule.
Je vous la recommande donc chaleureusement !

Pour vous abonner, tout est sur le site.

Et pour voir la pièce, c’est au théâtre de l’Archipel

Théâtre l’Archipel
17 boulevard de Strasbourg 75010 PARIS
Edit du 21 février 2017
Ce spectacle, qui a le succès qu’il mérite, se joue désormais au Théatre de la Bruyère
5 rue de la Bruyère 75009 Paris